Dans une nouvelle tentative aussi grotesque que dangereuse, Hicham Jerando — un individu déjà condamné au Maroc et au Canada pour des affaires d’escroquerie et de chantage — tente désespérément de se faire passer pour une victime politique, brandissant de prétendues persécutions pour éviter de rendre des comptes à la justice.
Un passif judiciaire accablant
Avant d’en venir à ses dernières élucubrations, rappelons quelques faits établis par les juridictions. En juillet 2025, la justice canadienne l’a reconnu coupable d’outrage au tribunal, le condamnant à :
30 jours de prison ferme,
150 heures de travail d’intérêt général
une amende de 10 000 dollars canadiens,
Ces sanctions viennent s’ajouter à son passé trouble au Maroc, où il s’était déjà illustré dans des affaires d’escroquerie et de diffamation.
Une diversion classique : l’attaque contre l’État marocain
Se sentant acculé, Jerando active une stratégie bien connue : se faire passer pour un dissident persécuté, et ainsi instrumentaliser la question des droits humains pour se protéger juridiquement à l’étranger. Dans un texte délirant qu’il vient de publier, il accuse sans preuve l’État marocain, ses services de sécurité, et même des diplomates marocains d’« ingérence » au Canada.
Parmi les noms jetés dans la boue sans fondement : Fouad Ali El Himma, Abdellatif Hammouchi, Abderrahim Hanin, Najim Bensami, et même Samira Sitail, ambassadrice du Maroc en France. Il ose les accuser de former un « réseau de persécution » contre lui et de l’espionner à travers des « agents spéciaux ». Rien que ça.
Le syndrome Pegasus : une stratégie recyclée
Cette méthode n’est pas nouvelle. Jerando s’inscrit dans la lignée de ceux qui, faute d’arguments et face à leurs délits avérés, tentent de détourner l’attention en provoquant artificiellement une crise diplomatique. Le parallèle est évident avec l’affaire Pegasus. Contrairement aux accusations largement médiatisées en 2021, le Maroc a été formellement disculpé. Un rapport des services de renseignement espagnols (CNI), publié en mars 2024, a établi qu’aucun élément ne prouvait l’implication du Royaume dans le piratage des téléphones de responsables espagnols. Mieux encore, la justice espagnole a classé le dossier en juillet 2023, pour absence totale de preuves. Des experts indépendants, tels que le chercheur Jonathan Scott, ont également discrédité les rapports d’Amnesty International, dénonçant des méthodes peu rigoureuses et techniquement fragiles. En somme, les accusations visaient moins à révéler une vérité qu’à servir une campagne de déstabilisation politique et médiatique. Jerando, à son tour, recycle cette stratégie dans l’espoir vain de se faire passer pour une cible plutôt que ce qu’il est réellement : un récidiviste en quête d’impunité.
Aujourd’hui, Jerando copie cette stratégie, croyant pouvoir s’immuniser derrière un rideau de fumée médiatique. Il compte sur la naïveté de certains relais étrangers pour transformer son casier judiciaire en preuve de persécution politique.
Une menace à la crédibilité des voix authentiques
Ce genre de manipulation est d’autant plus grave qu’il dessert les véritables militants des droits humains. Jerando se présente comme la voix « libre » des Marocains de l’étranger alors qu’il est en réalité le porte-voix du mensonge, instrumentalisant sa propre famille, inventant des détentions arbitraires, et citant des journaux (comme Le Monde ou L’Indépendant) qui n’ont jamais publié les soi-disant révélations qu’il évoque.
Conclusion : quand la fuite devient provocation
Hicham Jerando ne cherche pas la vérité, il cherche à sauver sa peau, et dans ce but, il n’hésite pas à salir tout un pays. Le Maroc, comme tout État souverain, a le droit de se défendre contre les attaques calomnieuses de délinquants multirécidivistes qui se rêvent en lanceurs d’alerte.
Mais que Jerando se rassure : le droit, lui, ne se trompe pas d’ennemi. Et les démocraties qu’il tente de berner finiront, comme le Canada l’a déjà fait, par distinguer le manipulateur de la victime, l’escroc du citoyen, et l’insulteur de l’activiste.