La sentence est tombée, nette et sans appel. Hicham Jerando, impliqué dans une affaire d’outrage au tribunal, a été sévèrement sanctionné par une juridiction montréalaise. Deux décisions successives viennent marquer un tournant décisif dans ce dossier judiciaire à haute tension.
Une peine exemplaire : prison ferme et lourde amende
Dans un premier jugement, la cour a infligé à Jerando une peine de 30 jours d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende substantielle de 10 000 dollars canadiens. Il est formellement enjoint de se présenter aux autorités policières au plus tard le 6 août 2025, afin d’être transféré vers un établissement pénitentiaire.
Toute tentative de contournement entraînera une riposte immédiate : un huissier pourra procéder à son arrestation et à sa remise aux forces de l’ordre pour l’exécution de la peine.
Mais la rigueur ne s’arrête pas là. Une obligation supplémentaire pèse sur le condamné : il devra se présenter devant le tribunal dans les 14 jours suivant le début de sa détention, afin de rendre compte de sa conformité aux décisions judiciaires antérieures. Il lui est toutefois permis de comparaître à tout moment durant son incarcération, ce qui pourrait, selon l’évaluation du tribunal, ouvrir la voie à une libération anticipée.
Travaux d’intérêt général : une dimension réparatrice
Dans une seconde décision, le tribunal a imposé à Jerando l’accomplissement de 150 heures de travaux d’utilité sociale, à réaliser dans un délai de deux mois sous la surveillance étroite du service de probation de Montréal.
À cet effet, il devra impérativement se présenter au bureau de probation de Montréal Nord-Est avant le 1er août 2025, afin de recevoir les instructions précises quant à la nature des tâches qui lui seront confiées.
Entre sanction exemplaire et devoir de réparation sociale, le cas Hicham Jerando illustre avec clarté la fermeté des institutions judiciaires face aux atteintes à leur autorité.