Lors de l’audience de jeudi à la Cour d’appel de Casablanca, un développement marquant a eu lieu dans l’affaire de Saïd Nasri, ancien président du Wydad, actuellement en détention pour son implication présumée dans un réseau criminel actif dans le trafic de drogue.
L’avocat de Nasri a formulé des accusations directes à l’encontre du principal témoin dans le dossier, connu sous le nom de « T.Z. », et a demandé à la cour de le poursuivre pour faux témoignage, allant jusqu’à demander un placement en garde à vue.
La défense a souligné que les déclarations du témoin sont clairement contradictoires par rapport à ce qu’il avait précédemment affirmé devant la police judiciaire et le juge d’instruction, considérant que ses propos manquent de stabilité et de crédibilité.
Le témoin en question est décrit comme étant la main droite d’un trafiquant de drogue international surnommé « l’Escobar du Sahara », ce qui complique davantage une affaire enchevêtrée avec d’importantes problématiques liées aux réseaux de trafic international de drogue.
Ce nouveau développement devrait réorganiser les positions de certaines parties et soulève de véritables interrogations quant à la nature des témoignages qui ont été pris en compte lors de l’enquête depuis le début.