Maroc et Gambie signent un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération dans le domaine de la surveillance et de l’audit public
Le Conseil supérieur des comptes du Royaume du Maroc et le Bureau national d’audit de la République de Gambie ont renforcé leur collaboration en signant un mémorandum d’entente, le lundi 14 juillet à Rabat. Cet accord vise à développer les mécanismes de contrôle de la gestion des finances publiques et à échanger des expertises dans le domaine de l’audit.
L’accord a été signé par la présidente du Conseil supérieur des comptes, Zeinab Al-Adaoui, et l’auditeur général gambien, Modou Cissay. Il aspire à établir un cadre de coopération institutionnelle pour renforcer les compétences professionnelles et unifier les méthodologies de travail entre les deux institutions.
La note d’entente stipule l’organisation d’activités communes comprenant des séminaires, des conférences, des tables rondes, ainsi que des programmes de formation en présentiel et à distance, en plus de l’échange de documents de référence et des meilleures pratiques et normes professionnelles adoptées dans le domaine de l’audit du secteur public.
Zeinab Al-Adaoui a souligné, lors de la cérémonie de signature, que cette coopération reflète des valeurs communes et renforce le rôle vital joué par les institutions de contrôle suprême dans l’ancrage des principes de bonne gouvernance, réaffirmant l’engagement du Maroc à renforcer la coopération sud-sud et la transparence dans la gestion des finances publiques.
De son côté, Modou Cissay a exprimé l’importance de ce partenariat pour la Gambie, mettant en avant le désir de son pays de bénéficier de l’expérience marocaine, notamment dans les domaines de la numérisation et de la gestion des résultats. Il a également salué l’accueil récent par le Maroc de la réunion du Conseil de gouvernance de l’organisation africaine des institutions supérieures de contrôle financier (AFROSAI) et l’établissement de son secrétariat général dans la capitale, Rabat.
Cet accord représente une étape supplémentaire vers le renforcement de la coopération africaine dans les domaines de la surveillance et de l’audit public, contribuant ainsi à améliorer la performance des institutions et à renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources publiques.