Le Maroc renforce sa position en tant que pôle industriel et de énergies propres grâce aux avancées dans la normalisation énergétique.
Le Maroc poursuit ses efforts vers une transition énergétique durable, ayant atteint un taux de production d’électricité à partir des énergies renouvelables de 45 %, un chiffre qui dépassera les 50 % d’ici 2026, comme l’a confirmé le secrétaire d’État chargé du Commerce, Omar Hajira, lors de la deuxième édition du « FENELEC Meeting Day » organisée à Casablanca, sous le thème de la normalisation dans le domaine électrique.
Dans son discours devant des professionnels, experts et représentants institutionnels, Hajira a souligné que la consolidation de ces acquis passe nécessairement par un respect rigoureux des normes internationales, ajoutant que l’engagement du Maroc envers les normes mondiales lui confère crédibilité et compétitivité à l’échelle internationale, en particulier dans le secteur des énergies renouvelables.
Le responsable gouvernemental a considéré que les normes techniques, notamment dans le domaine électrique, constituent un levier stratégique pour la qualification de l’industrie marocaine, qui aspire à faire du royaume un centre industriel et énergétique à échelle africaine, capable de répondre aux exigences du marché mondial.
Cette rencontre a également été l’occasion de souligner le rôle de la normalisation dans l’amélioration de la qualité des produits marocains, la garantie de la sécurité des installations et le renforcement de l’exportabilité des solutions industrielles nationales.
Le Maroc s’appuie sur une base de référence comprenant plus de 18 600 normes internationales, dont environ 2 000 sont mobilisées dans le domaine électrique pour accompagner les entreprises nationales dans leur montée en compétence industrielle et technique.
Omar Hajira a précisé que cette dynamique contribue à renforcer la fiabilité du produit marocain et à assurer une transition énergétique maîtrisée, axée sur la qualité, la sécurité et l’innovation.
Au-delà des objectifs économiques, le conférencier a mis en avant que cette stratégie s’inscrit dans le cadre d’une vision royale visant à faire du Maroc un acteur régional dans le domaine des énergies propres, tout en soulignant l’importance de la coopération Sud-Sud en matière de normalisation, en respectant les engagements climatiques et en consacrant la solidarité régionale.
