Dans un discours solennel à l’occasion du 26e anniversaire de son accession au trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a affirmé que la Fête du Trône n’est pas seulement un moment symbolique pour raviver les liens profonds entre le trône et le peuple, mais constitue également une occasion d’évaluer les réalisations et acquis sur divers fronts.
Sa Majesté a souligné que sa priorité au cours des dernières années a été de bâtir une économie nationale compétitive, caractérisée par sa diversité et son ouverture, dans un cadre macroéconomique stable. Il a ajouté que l’économie marocaine, malgré les défis climatiques illustrés par les années de sécheresse consécutives, a réussi à maintenir des taux de croissance significatifs et réguliers, mettant en avant la dynamique que connaît le secteur industriel.
Le Roi a mentionné que le « Maroc en pleine ascension » se distingue par la pluralité de ses partenariats internationaux, en tant que partenaire fiable et responsable, applaudissant dans ce sens le lancement du projet de train à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech, comme un exemple emblématique de ce modèle de développement intégré.
Sa Majesté a fermement insisté sur le fait que le développement ne peut atteindre son but ultime que s’il se traduit concrètement par une amélioration des conditions de vie des citoyens dans différentes régions, ajoutant : « Je ne serais pas satisfait si ce développement ne contribue pas à améliorer les conditions de vie des citoyens dans toutes les régions. »
Dans ce contexte, le Roi a affirmé que le développement humain a toujours été et demeure l’une des priorités de ce nouveau règne, en offrant un soutien direct aux catégories et familles nécessiteuses, et en œuvrant à réduire les disparités géographiques et sociales.
Sa Majesté a terminé son discours en alertant sur le fait que la persistance de certaines régions à souffrir de la pauvreté et de la vulnérabilité n’est pas en adéquation avec la vision du Maroc d’aujourd’hui, réaffirmant d’un ton impérieux : « Il n’y a pas de place aujourd’hui ni demain pour un Maroc qui avance à deux vitesses. »