Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN à la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump a adressé un avertissement fort à la Russie, menaçant d’imposer des droits de douane « extrêmement sévères » pouvant aller jusqu’à 100 % sur les marchandises russes et celles de ses partenaires commerciaux, en cas d’absence d’accord de paix en Ukraine dans un délai de 50 jours.
Trump a exprimé son mécontentement face à l’absence de progrès vers un cessez-le-feu, déclarant : « Nous sommes très mécontents, et si aucun accord n’est conclu dans les 50 jours, des droits de douane de 100 % seront appliqués. »
Dans le même temps, il a confirmé le soutien de son pays à l’Ukraine en renforçant les livraisons de systèmes de défense aérienne de type « Patriot », soulignant que le financement ne viendrait pas des États-Unis mais de partenaires européens comme l’Allemagne, la Norvège et la Suède.
Cette démarche signale une nouvelle escalade américaine, combinant pressions économiques sur la Russie et ses alliés commerciaux, tout en augmentant le soutien militaire à l’Ukraine, dans le cadre du renforcement de l’unité de l’OTAN et de son rôle face aux défis sécuritaires.
Trump a également laissé entendre la possibilité de soutenir une législation bipartisan autorisant l’imposition de droits de douane pouvant atteindre 500 %, ce qui reflète des perspectives d’escalade supplémentaire des sanctions économiques.
De son côté, Moscou a minimisé l’importance de ces menaces, les qualifiant de « positions théâtrales » n’apportant rien de nouveau. En revanche, l’Ukraine et les pays de l’OTAN ont accueilli ces mesures avec satisfaction, bien que des doutes subsistent quant à leur impact immédiat.
Ces déclarations sont un indicateur d’un certain niveau d’escalade diplomatique, où les États-Unis cherchent à amener la Russie à négocier une paix par le biais d’un mélange de sanctions économiques et de soutien militaire. Cependant, les risques demeurent, notamment si Moscou devait réagir en prenant des mesures économiques de rétorsion ciblant les pays qui commercent avec elle.