La ville de Casablanca a connu ces derniers jours des mouvements de sécurité sur le terrain pour recenser les postes de police fermés et analyser les raisons de leur non-ouverture, malgré plusieurs mois depuis leur construction dans le cadre du projet de réhabilitation de la capitale économique.
Des sources proches ont confirmé à « Expresstv » que ces actions ont été déclenchées après des plaintes répétées des habitants concernant la transformation de certains bâtiments policiers fermés, notamment ceux adjacents aux jardins et espaces publics, en refuges pour les sans-abri et en lieux d’activités douteuses, créant une situation qualifiée de « préjudiciable » à l’image des institutions de sécurité.
Une source bien informée a indiqué que les services compétents ont commencé à mener des campagnes sur le terrain pour inventorier ces postes laissés à l’abandon et identifier les raisons techniques et administratives qui ont empêché leur mise en service. L’objectif est d’accélérer le processus de leur réouverture et de les équiper avec les ressources et personnel nécessaires.
Ce même source a ajouté que certains nouveaux parcs récemment inaugurés, bien que des emplacements y soient réservés pour des unités de sécurité, restent dépourvus de présence policière effective, ce qui a encouragé leur exploitation par des individus malintentionnés et a poussé les autorités à réévaluer la situation.
Ces initiatives s’inscrivent dans un cadre de plan global visant à améliorer la couverture sécuritaire dans les espaces publics et à renforcer le sentiment de sécurité dans les quartiers à forte densité de population.