Condamné. Incarcéré. Et pourtant, toujours présent en ligne. Hicham Jerando sera de nouveau convoqué, ce 19 août 2025, devant la Cour supérieure du Québec. L’objectif est clair : vérifier s’il a enfin respecté les ordonnances qui lui imposaient de supprimer ses vidéos diffamatoires. Mais la réponse, tout aussi claire, saute aux yeux : il ne l’a pas fait.
Déjà deux condamnations fermes
Dans deux dossiers distincts – 500-17-129870-245 (M. Hanin) et 500-17-125595-234 (M. Mtiri) – Jerando a été condamné à 30 jours de prison ferme pour outrage au tribunal. Le motif ? Son refus obstiné d’exécuter les décisions judiciaires.
L’outrage… même derrière les barreaux
Et l’histoire ne s’arrête pas là. Car malgré son incarcération, Jerando continue d’inonder la toile de ses vidéos diffamatoires. Comment ? Grâce à une programmation préalable de ses publications. Autrement dit, avant même son emprisonnement, il avait planifié la diffusion de nouveaux contenus.
Un choix qui démontre une chose : la préméditation de l’outrage. Pas d’erreur, pas de hasard. Jerando persiste et signe, défiant délibérément ses juges et ses victimes.
L’audience de demain
À 9h, dans la salle 2.16, ses dossiers seront appelés en 40ᵉ et 41ᵉ position. Une étape procédurale qui pourrait sembler anodine, mais qui pèsera lourd. Car le juge aura à trancher : laisser courir ce simulacre de justice ou frapper plus fort.
Un test pour l’institution judiciaire
Au fond, le cas Jerando pose une question redoutable : que vaut l’autorité d’une cour si un condamné peut la tourner en ridicule, jusqu’à anticiper ses outrages ?
Ce 19 août, à Québec, ce n’est plus seulement Jerando qui sera jugé. C’est la capacité de la justice à faire respecter ses propres décisions.