Une unité spéciale du Centre de gendarmerie royale de Fnideq, en coordination avec la direction centrale des enquêtes judiciaires et le service central de renseignement et de documentation à Rabat, a réussi à appréhender un second suspect dans une affaire de provocation électronique à l’immigration clandestine et d’attaque collective contre les frontières fictives de Ceuta occupée.
Selon des sources bien informées, cette opération fait suite à la présentation d’un mineur suspect de la ville de Sidi Allal El Bahraoui devant la justice à Tétouan, soupçonné d’avoir créé un groupe sur WhatsApp pour inciter à l’immigration clandestine collective depuis les côtes de Fnideq.
Les sources ont ajouté que l’unité de gendarmerie royale a poursuivi le suivi des éventuelles extensions des réseaux de provocation à l’immigration clandestine dans plusieurs villes marocaines, en s’appuyant sur des techniques modernes pour identifier les personnes derrière ces groupes électroniques qui diffusent des contenus trompeurs pour attirer les jeunes.
Les données indiquent que les enquêteurs, en coordination avec le parquet, ont entendu plusieurs suspects et déclarants ayant échangé des appels téléphoniques avec les responsables de la création de ces groupes, qui ont commencé à encourager les jeunes à des aventures risquées par la mer.
Dans un contexte connexe, les équipes de la gendarmerie royale de Fnideq, en collaboration avec la police nationale, ont réussi à arrêter le cerveau d’un réseau spécialisé dans l’immigration clandestine et le trafic d’êtres humains, faisant l’objet de plus de sept mandats de recherche en raison de ses activités criminelles.
Le suspect est actuellement placé en garde à vue dans l’attente de la découverte de ses complices et de leur présentation devant la justice.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts des unités de gendarmerie royale et de la police nationale pour démanteler les réseaux de contrebande et protéger la vie des jeunes aventuriers cherchant à franchir illégalement vers l’autre rive.