Dans le cadre des préparatifs du IXe congrès international de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD-9), qui se tiendra cette année à Yokohama, le Japon a réaffirmé sa position constante de ne pas reconnaître l’entité sécessionniste, affirmant que sa présence aux réunions de la TICAD ne change rien à sa politique ferme. Les déclarations des responsables japonais à ce sujet constituent une clarification décisive de la position de leur pays, conforme à ses engagements juridiques et diplomatiques.
Lors de la réunion préparatoire qui s’est tenue ce mardi, le chef de la délégation japonaise a confirmé que son pays ne reconnaît pas la « République arabe sahraouie démocratique », en soulignant que cette entité n’a aucune influence sur la politique japonaise concernant la situation au Sahara occidental. Il a ajouté que l’invitation du Japon aux pays participants au congrès se limitait à ceux ayant des relations diplomatiques directes avec lui, tandis que l’invitation aux membres de l’Union africaine relevait de sa compétence.
Cette clarification a été faite peu après les déclarations du ministre des Affaires étrangères japonais, Takeshi Iwaya, qui a réaffirmé la position du Japon en ne procédant pas à l’invitation de cette entité sécessionniste au congrès, rappelant ainsi l’engagement de son pays à respecter le droit international et les résolutions des Nations unies.
Ce discours ferme reflète l’engagement du Japon envers ses positions sur les grandes questions internationales, y compris celle du Sahara occidental, et renforce sa posture en tant que fervent soutien de la stabilité et du développement sur le continent africain dans le cadre de la TICAD.