Un rapport récent publié dans la revue « Nature Food » a révélé des résultats significatifs liés à la sécurité alimentaire mondiale, évaluant le degré d’autosuffisance alimentaire dans 186 pays, en se concentrant sur la production de sept principales catégories alimentaires par rapport aux besoins des populations.
Le Maroc se classe en tête des pays africains qui ont atteint de bons rangs parmi les 50 pays en matière d’autosuffisance dans les produits frais, notamment dans les domaines des fruits, des légumes et des légumineuses.
Ce rapport souligne l’excellence du Maroc dans ce domaine, malgré les grands défis auxquels l’agriculture du continent africain est confrontée, tels que les fluctuations climatiques, l’insuffisance des infrastructures et le manque de ressources techniques. Le rapport illustre la capacité du Maroc à produire de grandes quantités de fruits et de légumes pour répondre à la demande nationale, reflétant ainsi l’importance de l’agriculture locale et des petites exploitations qui constituent le pilier de l’autosuffisance alimentaire du pays.
Comme la Tunisie, le Cameroun et le Malawi, le Maroc bénéficie d’une production solide de fruits qui couvre une part importante des besoins du marché local, tout en contribuant efficacement à la sécurité alimentaire nationale grâce à sa production de légumes et de légumineuses.
Cependant, le rapport signale que les défis liés à l’investissement et à la technologie continuent de représenter des obstacles à l’atteinte d’une autonomie complète et durable.
Le rapport explique que l’indice d’autosuffisance dépassant 100 % indique un excédent de production locale, tandis qu’un indice inférieur témoigne de la dépendance aux importations, ce qui pousse le Maroc à renforcer ses infrastructures agricoles pour atteindre une plus grande indépendance alimentaire.
Il souligne que ces résultats s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du Maroc pour développer son secteur agricole et améliorer les chaînes de production et de distribution, ce qui renforce sa position en tant que modèle incontournable dans la région africaine en matière de sécurité alimentaire, malgré les défis climatiques et économiques.