Un dirigeant du Polisario reconnaît la suprématie diplomatique du Maroc et révèle la fragilité du front intérieur
Depuis des décennies, le conflit du Sahara occidental est marqué par des tensions politiques et diplomatiques, avec une lutte incessante entre le Maroc et le Front Polisario, au milieu d’interventions régionales et internationales variées. Dans ce contexte, de nouvelles données émergent aujourd’hui, suggérant un tournant radical dans les rapports de force, avec une reconnaissance sans précédent au sein même de la direction du Front quant à la supériorité diplomatique du Maroc.
Dans une démarche sans précédent au sein du Front Polisario, le dirigeant éminent et opposant au leader Ibrahim Ghali, Bachir Mustafa Sayid, a fait une déclaration claire sur la capacité du Maroc à imposer l’initiative d’autonomie comme seule et véritable solution pour mettre fin au conflit du Sahara.
Ce responsable ancien, connu pour sa concurrence à la direction du Front, a décrit dans une note interne les succès diplomatiques du Maroc comme un « réellement inévitable », s’interrogeant sur les plans contraires du Polisario avant de répondre avec virulence : « Il n’y a pas de plan… il y a un manque de vision et une insuffisance dans la volonté. »
Cette position a suscité un large débat au sein du Front, considérée par les observateurs comme un « tremblement de terre politique » révélant la profondeur des divisions qui minent la direction, face aux échecs répétés tant sur le plan politique que des droits de l’homme, sans oublier l’implication continue dans des violations à l’encontre des habitants des camps de Tindouf.
La reconnaissance de Bachir Mustafa Sayid intervient à un moment où la position marocaine connaît un élan croissant, illustré par l’ouverture de consulats par plusieurs pays africains et arabes dans les villes d’El Aaiún et de Dakhla, ainsi que par le soutien international croissant à l’initiative d’autonomie, qualifiée désormais de « solution sérieuse, réaliste et crédible ».
Ces nouvelles données placent la direction du Polisario dans une situation délicate, avec des interrogations croissantes quant à sa capacité à faire face à ce changement et sur l’avenir de la thèse de la séparation qui a perdu une grande partie de son crédit politique, diplomatique et même éthique, face à la montée du soutien à l’initiative du Maroc.