Un missile cible le siège des Nations Unies à Tripoli sans faire de victimes.

Un missile cible le siège des Nations Unies à Tripoli sans faire de victimes.

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Un missile cible le siège des Nations Unies à Tripoli sans faire de pertes

La ministre de l’Intérieur libyenne et la Mission des Nations Unies ont annoncé que le siège de cette dernière à Tripoli a été la cible, jeudi soir, d’une attaque par missile, qui a atterri à proximité sans causer de pertes humaines ni de dégâts matériels.

Un communiqué de la Mission onusienne, publié sur la plateforme « X », a confirmé que l’attaque s’est produite en même temps que l’intervention de la représentante spéciale du secrétaire général en Libye, Hana Titi, devant le Conseil de sécurité.

Le ministère de l’Intérieur à Tripoli a révélé que les forces de sécurité avaient déjoué une tentative d’attaque par missile « SPG » grâce à la vigilance des agents de police, qualifiant l’incident de « précédent dangereux », et a annoncé avoir mis en place un plan rigoureux pour sécuriser le siège de la mission onusienne ainsi que les missions diplomatiques dans la capitale.

Le communiqué précise que le missile a touché une maison dans la ville de Janzour, en banlieue de Tripoli, sans causer de dommages, et indique qu’une petite camionnette équipée d’une rampe de lancement et de deux missiles supplémentaires a été saisie. Un large déploiement de sécurité a été observé autour du siège de la mission à la suite de cet incident.

De son côté, le gouvernement d’union nationale a fermement condamné cette tentative infructueuse, la qualifiant d’atteinte à la sécurité et à la stabilité, visant à nuire aux relations de la Libye avec la communauté internationale, tout en réaffirmant son engagement à construire des services de sécurité professionnels et unifiés, et à mettre fin à la présence de groupes armés illégaux.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye vit une période d’instabilité politique et sécuritaire, marquée par un conflit entre deux gouvernements rivaux : le premier à l’ouest, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le second à l’est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar. Le mois dernier, Tripoli a été le théâtre de violents affrontements entre les forces gouvernementales et des groupes armés, faisant au moins huit morts.

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