Après 12 ans de stagnation culturelle et artistique sous la direction du Parti de la justice et du développement à Kénitra, la ville commence à reprendre son souffle. L’émergence de l’initiative « Festival de Kénitra » a été accueillie immédiatement par une campagne de désinformation menée par les mêmes parties responsables du vide culturel durant une décennie.
Le parti, par l’intermédiaire de son député Mustafa Ibrahimi, a tenté de saper cette initiative avec une question écrite adressée au ministre de l’Intérieur, remplie de contre-vérités et d’allégations. L’une des plus marquantes est l’affirmation selon laquelle la commune aurait octroyé 4,8 millions de dirhams à l’association du festival sans un cahier des charges, alors que les données officielles montrent que la contribution de la commune n’a pas dépassé 1 million de dirhams. Le montant de 3,8 millions de dirhams a été transféré par le ministère de l’Intérieur, dans le cadre d’un soutien direct de l’État à un projet culturel prioritisant le retour à la vie de la ville.
Les sources confirment que les procédures financières et légales relatives au soutien ont été effectuées conformément aux règles en vigueur, avec l’approbation des autorités compétentes, sans aucun manquement ni violation.
Une source privée a confirmé à « Express TV » que le Festival de Kénitra, prévu du 23 au 25 août, sera l’événement phare de la région cet été, grâce à une programmation variée et un soutien fort de sponsors du secteur privé, convaincus du rôle de la culture dans la relance de l’économie et la création d’emplois.
Les préparatifs avancent à grands pas pour garantir une édition à la hauteur de Kénitra, incluant des concerts, des spectacles folkloriques, des compétitions sportives, des activités environnementales et touristiques sur la plage de Mahdia, ainsi que des espaces dédiés aux enfants.
Le festival n’est pas qu’une simple manifestation, mais un pari pour transformer la culture en levier de développement, redonnant de l’honneur à une ville longtemps négligée par une mauvaise gestion. Ce qui se passe aujourd’hui ne plaît pas à ceux qui avaient l’habitude d’utiliser la scène locale pour servir leurs agendas politiques.