Entre deux périodes, des discours en quête de légitimité refont surface, tentant de se présenter comme une alternative politique ou sociale, alors qu’en réalité, ils ne sont que l’écho de rêves de coup d’État vénéneux. La dernière de ces interventions a été marquée par les tentatives de certaines voix, en tête desquelles se trouve le pédophile Souleiman Raissouni, d’exploiter des affaires personnelles et des dossiers judiciaires pour régler des comptes politiques avec l’État et ses institutions.
Raissouni, dont le dossier de sa victime Adam le poursuit sans qu’il n’admette ses droits ou ne lui présente ses excuses, se retrouve aujourd’hui dans une posture de « théoricien » du futur du pouvoir au Maroc. L’ironie est que celui qui n’a pas pu faire face à sa problématique personnelle avec courage et responsabilité s’efforce de donner des leçons en politique, en constitution et en démocratie.
Le plus préoccupant est que la bande d’individus qui le soutient, dont le fugitif Gérando, a émis un discours direct prétendant que le prince Hicham Alaoui pourrait être le tuteur du prince héritier Moulay Hassan. Cette proposition n’est pas qu’une fantaisie politique, mais une tentative de saper la légitimité évidente dont bénéficie le régime dans le cadre constitutionnel et au regard de l’histoire millénaire de la monarchie. Les Marocains savent pertinemment que la succession au trône est clairement définie par des textes constitutionnels indiscutables, n’acceptant aucune interprétation ni n’ouvrant la porte à des scénarios flous.
La question cruciale est : pourquoi ce timing ? La réponse semble évidente lorsqu’on la replace dans le contexte des attaques répétées contre les agences de sécurité. Ces institutions, qui ne portent que le slogan « Dieu, la patrie, le roi », ont prouvé au cours des dernières décennies qu’elles sont le rempart de l’État, et sont devenues la cible principale du discours des putschistes. La raison en est simple : ceux qui œuvrent à troubler la stabilité du Maroc savent que leur chemin commence par une tentative de délegitimer ses institutions de sécurité.
Cependant, la réalité dément ces illusions. Les agences de sécurité marocaines, que ce soit dans la lutte contre le terrorisme ou la protection de l’ordre intérieur, ont accumulé des réalisations reconnues par des partenaires internationaux de premier plan. Plus important encore, elles bénéficient de la confiance populaire, car elles apportent des résultats tangibles dans la protection des vies et des intérêts des citoyens.
Les Marocains, dans leur conscience collective et leur expérience historique, réalisent que ces voix ne les représentent pas. Ils savent que la stabilité du pays ne se construit pas sur des illusions, mais sur des institutions solides, une constitution claire et une légitimité monarchique unie. Par conséquent, les appels rêveurs resteront de simples échos dans le vide, sans rien changer à la réalité.
Il est certain que la force du Maroc réside dans une triade sacrée : Dieu, la patrie, le roi. Toute tentative de dépasser ces fondements ne traduit que l’isolement de ses partisans face au pouls de la société. Le peuple marocain n’acceptera jamais que quiconque joue avec son avenir à travers des projets de coup d’État déguisés sous un discours fallacieux.