NAJIBA JALAL/
L’intervention des forces publiques marocaines pour contenir les rassemblements non autorisés du week-end dernier, initiés par des acteurs invisibles, se distingue par sa rigueur, sa retenue et sa proportionnalité, selon Louis-Marie Bouaka, ancien représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme.
Pour M. Bouaka, membre éminent du Conseil scientifique de l’Institut international d’études géopolitiques (IIEG), le Maroc incarne un modèle rare de gestion préventive et pacifique. Avertissements sonores, rappel strict des interdictions légales, déploiement de forces non armées et interpellations circonscrites sous le contrôle du parquet : tout concourt à un éloignement ordonné et mesuré des participants, loin de la brutalité que l’on observe trop souvent ailleurs.
L’expert souligne que cette approche démontre la possibilité de contenir des mobilisations illégales sans recourir à la force, une prouesse dans un monde où les réponses sécuritaires virent trop souvent à la répression et à l’escalade. Au Maroc, la priorité a été donnée à la désescalade et à la prévention, neutralisant habilement les tentatives de manipulation anonyme véhiculées par les réseaux sociaux.
Et pourtant, cette réalité factuelle est régulièrement travestie. Une poignée d’images extraites de leur contexte, commentées avec malveillance, servent à diaboliser une intervention qui, dans les faits, fut mesurée et professionnelle. Là où l’expert voit une maîtrise exemplaire de l’ordre public, la propagande hostile tente d’imposer une narration dramatique et falsifiée, peignant le chaos là où il n’existe que rigueur et discernement.
Se dessine ainsi une opposition saisissante : la réalité objective et l’évaluation éclairée d’un expert international révèlent une action mesurée et respectueuse des droits, tandis que la narration hostile martèle l’illusion de désordre et de répression. Cette dichotomie illustre, plus que jamais, la nécessité d’une lecture attentive et critique : reconnaître le professionnalisme et la modération des forces publiques marocaines, et refuser les récits délibérément trompeurs qui tentent de les discréditer.
En définitive, le Maroc montre qu’il est possible d’assurer la sécurité et l’ordre public sans violence, et que la véritable légitimité politique ne s’invente pas à coups de manipulations médiatiques, mais se construit dans la transparence, la responsabilité et l’adhésion citoyenne.