La cour administrative de Casablanca a prononcé, hier soir, le licenciement de Chaima Zayd, présidente de la commune d’Ahlaf dans la province de Benslimane et membre du Parti du progrès et du socialisme, mettant ainsi un terme à son parcours politique à la tête du conseil communal. Cette décision a été prise en réponse à une demande du gouverneur de la province, basée sur un rapport de l’Inspection générale du ministère de l’Intérieur.
Ce rapport, réalisé lors d’une mission d’inspection, a mis en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion des affaires de la commune, ce qui a conduit le gouverneur de Benslimane à engager des poursuites judiciaires ayant abouti au licenciement de la présidente. Par cette décision, Zayd devient la quatrième présidente de commune dans la province à être écartée de son poste en peu de temps.
La succession des décisions de licenciement a placé la commune d’Ahlaf sous les feux des projecteurs, étant l’une des communes où ces procédures sont devenues fréquentes, ce qui reflète l’ampleur des abus constatés dans sa gestion administrative et financière, et indique un renforcement du contrôle judiciaire sur les élus locaux.
Les regards sont désormais tournés vers la commune de Fdala, où le gouverneur de la province a adressé des demandes d’explications à la présidente actuelle, l’ancien président et d’autres conseillers, au sujet de suspicions de conflits d’intérêts et d’irrégularités dans la gestion. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à de nouvelles affaires susceptibles de parvenir également devant la justice administrative.