La direction de la prison locale de Bouarfa dévoile la vérité sur les allégations d’un ancien détenu.

La direction de la prison locale de Bouarfa dévoile la vérité sur les allégations d’un ancien détenu.

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سجن

L’administration de la prison locale de Bouarfa a publié, le mardi 16 septembre 2025, un communiqué en réponse à une vidéo diffusée sur YouTube intitulée « Un ancien prisonnier de Bouarfa demande à rencontrer le délégué général de l’administration pénitentiaire pour cette raison », dans laquelle l’ancien détenu (F. Z.) accuse d’avoir été torturé et de subir des conditions de détention inacceptables.

Le communiqué souligne que le concerné était connu pour ses nombreuses plaintes malveillantes et pour avoir incité d’autres prisonniers à la révolte. Il a été transféré le 30 mai 2023 de la prison locale de Khouribga à celle de Bouarfa en raison de ces comportements. La direction de l’établissement a également précisé que cet ancien détenu avait un comportement déplorable dans les différentes prisons qu’il a traversées, ayant été condamné pour des accusations telles que « avoir abusé d’une femme mariée, chantage et menaces » lors de son premier incarcération, et pour « atteinte à la pudeur d’un mineur avec violence et tentative d’atteinte à la pudeur d’un mineur, ainsi que coups et blessures » lors de son second emprisonnement.

Concernant les allégations de torture, l’administration a fermement affirmé qu’elles n’avaient aucune fondement, précisant que le détenu séjournait dans une cellule d’isolement conforme aux normes de santé, jouissant de tous ses droits, y compris le droit de prendre l’air sans menottes.

Quant aux assertions de poisoning ou d’utilisation de réchauds à huile, l’administration les a formellement niées, affirmant que le prisonnier n’avait jamais signalé de cas d’intoxication durant son incarcération, et que l’établissement avait interdit l’utilisation de réchauds à huile et la vente de produits pouvant être utilisés à cette fin, y compris l’huile de table.

En ce qui concerne les communications téléphoniques, le communiqué indique que le prisonnier avait droit à un appel fixe une fois par semaine, dans le respect du temps réglementaire, et que si son créneau coïncidait avec un jour férié, il bénéficiait d’un report au jour suivant.

L’administration pénitentiaire considère que ses affirmations concernant « le contrôle du chef du service de la sécurité et de la discipline » sont infondées, soulignant que la gestion de l’établissement se fait conformément aux règles juridiques en vigueur.

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