Les autorités tunisiennes ont démenti, dans la nuit de mardi, les déclarations d’une flotte humanitaire espagnole se dirigeant vers Gaza, concernant un incendie à bord de l’un de ses navires attribué à une « frappe d’un drone » alors qu’il était à quai près de Tunis. La Tunisie a confirmé qu’il n’y avait pas eu d’acte d’agression ou de ciblage externe.
La direction générale de la garde nationale tunisienne a précisé, dans un communiqué relayé par l’Agence France-Presse, que les informations circulant sur certaines pages de réseaux sociaux concernant l’attaque du navire par un drone « sont sans fondement ».
Selon les premières constatations, l’incendie a été causé par l’allumage d’un gilet de sauvetage à bord du navire, dû à une cigarette ou un briquet, sans intervention extérieure.
Auparavant, la flotte de la résistance mondiale, qui avait quitté Barcelone dans le but de briser le blocus israélien sur Gaza, avait déclaré qu’un de ses navires avait été frappé par un drone près du port de Sidi Bou Saïd, ce qui a provoqué l’incendie. L’équipage, composé de six personnes, a été déclaré sain et sauf, malgré des dommages matériels au navire.
La flotte a condamné dans un communiqué ultérieur ce qu’elle a qualifié d' »actes d’agression visant à entraver sa mission humanitaire », en réaffirmant que son objectif principal est d’ouvrir un corridor humanitaire afin de mettre fin aux souffrances incessantes du peuple palestinien à Gaza.