Le déficit de la balance commerciale du Maroc s’aggrave pour atteindre 195 milliards de dirhams en sept mois.

Le déficit de la balance commerciale du Maroc s’aggrave pour atteindre 195 milliards de dirhams en sept mois.

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Le déficit commercial du Maroc a atteint environ 195 milliards de dirhams à la fin juillet 2025, marquant une augmentation de 15,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données du Bureau des changes.

Le bureau a expliqué dans sa note mensuelle sur les indicateurs des échanges extérieurs que cette détérioration est principalement due à une augmentation des importations de 8,8 %, atteignant 469,7 milliards de dirhams, tandis que l’augmentation des exportations a été limitée à 4,2 %, s’élevant à 274,8 milliards de dirhams. Le taux de couverture a diminué de 2,6 points pour atteindre 58,5 %.

Les importations de matières premières ont augmenté de 28,8 %, celles des produits semi-finis de 6,8 %, des produits finis pour usage industriel de 14,5 % et des produits alimentaires de 2,7 %, ainsi que des produits destinés à la consommation de 13,7 %. En revanche, la facture énergétique a baissé de 6,1 % à 62,8 milliards de dirhams.

Concernant les exportations, les phosphates et leurs dérivés continuent d’afficher de solides performances, avec une augmentation de 20,9 % atteignant 55,18 milliards de dirhams. Les exportations du secteur aéronautique ont également augmenté de 8,9 % pour atteindre 16,72 milliards de dirhams, et celles du secteur agricole et de l’industrie agroalimentaire ont crû de 3,4 % pour atteindre 53,81 milliards de dirhams.

Le Bureau des changes a également souligné une augmentation de l’excédent du solde des services de 10,8 %, dépassant 82 milliards de dirhams, soutenu par la croissance des importations de services de 7 % atteignant 86,78 milliards de dirhams, et des exportations de 8,8 % s’élevant à 168,9 milliards de dirhams.

Ces chiffres soulignent la persistance des déséquilibres du commerce extérieur marocain, alors que certains secteurs exportateurs, notamment les phosphates, l’agriculture et l’aéronautique, continuent de montrer une certaine résilience face à la pression croissante des importations.

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