Le Maroc et le Japon lancent un projet de traitement des sédiments dans les réserves des barrages, financé à hauteur de 5 millions de dollars.

Le Maroc et le Japon lancent un projet de traitement des sédiments dans les réserves des barrages, financé à hauteur de 5 millions de dollars.

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حقينة السدود

Le Maroc et le Japon lancent un projet de traitement des sédiments dans les réserves des barrages, financé à hauteur de 5 millions de dollars.

Le Maroc et le Japon ont signé, jeudi 11 septembre 2025 à Rabat, un protocole d’accord concernant le Projet de gestion intégrée des sédiments dans les réservoirs des barrages au Maroc, dans le cadre d’une coopération continue entre les deux pays dans le secteur de l’eau depuis 1986.

La cérémonie de signature a vu la participation de plusieurs partenaires, avec la signature du protocole par Abdelaziz Zerouali, directeur général de l’ingénierie de l’eau au ministère de l’Équipement et de l’Eau, et Kuwa Bata Tomoyuki, représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc.

Le projet, qui dispose d’un budget de 5 millions de dollars, s’étendra sur une période de quatre ans et ciblera principalement deux zones : le bassin de Moulouya et le bassin de Sebou. Il vise à résoudre le problème des sédiments accumulés dans les réservoirs des barrages, causant une perte d’environ 50 millions de mètres cubes de capacité de stockage chaque année.

Le projet comprend une série de mesures techniques et scientifiques, y compris la fourniture de soutien et d’accompagnement technique, la formation de cadres sur des modèles de suivi des sédiments, et l’utilisation de techniques modernes pour enlever et valoriser les sédiments, en plus de l’acquisition d’équipements innovants, de logiciels spécialisés et de cartes spatiales pour surveiller l’avancement des travaux.

Il inclut également la réalisation d’études approfondies des bassins et l’implémentation de leurs recommandations dans un bassin modèle pour évaluer l’efficacité des mesures prises, tout en fournissant pour la première fois au Maroc des équipements spécialisés pour mesurer la quantité de matières solides arrivant aux barrages.

Le ministère a souligné que le projet repose sur une approche intégrant science et technologie tout en tenant compte des aspects environnementaux et sociaux, et favorisant l’autonomisation des femmes, conformément aux politiques nationales visant à garantir la sécurité hydrique par des solutions innovantes et intégrées.

Le rapport indique que l’envasement des barrages au Maroc entraîne une perte d’environ 50 millions de mètres cubes de capacité de stockage chaque année, tandis que le coût de l’élimination des sédiments dans les petits barrages peut atteindre 70 dirhams par mètre cube.

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