Lors d’un événement organisé mercredi soir à Genève en marge de la 60e session du Conseil des droits de l’homme, le modèle marocain de développement durable et inclusif a été salué comme une expérience pionnière et une source d’inspiration pour le continent africain.
La rencontre, placée sous le thème « Vers un développement humain durable en Afrique : l’intégration sociale, la réduction des inégalités et le renforcement des dynamiques locales », a mis en avant le rôle central de l’Initiative nationale pour le développement humain ainsi que du nouveau modèle de développement des régions du Sud, dans la lutte contre les inégalités sociales et le soutien aux groupes vulnérables, en particulier les femmes, à travers des projets d’autonomisation et des micro-crédits.
Kamal Bouzif, présidente de l’Observatoire du Sahara pour le développement économique et social, a affirmé que le Maroc propose une approche pratique pour établir la justice territoriale, relevant que les investissements destinés aux régions du Sud, dépassant 8 milliards de dollars, ont transformé Laâyoune et Dakhla en pôles économiques ouverts sur l’Afrique.
Des experts ainsi que des représentants de la société civile et d’institutions africaines et internationales ont qualifié l’expérience marocaine de « projet phare » et de « vitrine réussie » d’un développement centré sur l’humain, saluant la solidité et la continuité des choix stratégiques du Royaume.
La rencontre a également mis en lumière les défis auxquels est confrontée l’Afrique, tels que la pauvreté, l’insuffisance des infrastructures et la mauvaise gouvernance, avant que les participants ne s’accordent à considérer le Maroc comme le moteur du développement africain, proposant des solutions concrètes et exemplaires.
La cérémonie s’est conclue par des recommandations adressées à l’Union africaine et au Haut-Commissariat aux droits de l’homme, appelant à renforcer les institutions de protection des droits, à améliorer la gouvernance et la transparence, à élargir l’accès aux services de base, à autonomiser les femmes et les jeunes, ainsi qu’à gérer de manière juste et durable les ressources naturelles.