Selon le journal espagnol Hibridos y Electricos, la société chinoise Gotion High-Tech prévoit d’installer à Kénitra, dans le nord-ouest du Maroc, la première usine d’une telle envergure en Afrique dédiée à la production de batteries pour véhicules électriques, avec un investissement d’environ 6,5 milliards de dollars. La production doit commencer au troisième trimestre de 2026.
Le projet démarrera avec une capacité de production initiale de 20 gigawattheures par an, avec un plan d’expansion progressive vers 100 gigawattheures par an. L’usine sera également chargée de la production d’éléments de batteries et de matériaux d’électrodes (cathodes et anodes), renforçant ainsi l’autonomie du Maroc dans la chaîne d’approvisionnement et réduisant les coûts.
Toujours selon cette même source, 85 % de la production sera destinée à l’Union européenne, en raison de la demande croissante de solutions de transport électrique. Le choix de Kénitra s’explique également par la présence de clusters industriels regroupant de grandes entreprises telles que Renault et Stellantis.
Parallèlement, la société chinoise Cupco a ouvert en juin 2025 une nouvelle usine dans la zone du port de Jorf Lasfar pour la production de composants de batteries lithium-ion, renforçant ainsi le secteur industriel des énergies propres au Maroc.
Cette dynamique positionne le Royaume comme un acteur clé dans l’industrie mondiale, surtout après que le secteur automobile est devenu le premier exportateur du Maroc en 2023, avec des exportations atteignant 14 milliards de dollars et une capacité de production de 700 000 véhicules par an.