L’effondrement de ce qui est appelé le mouvement « Génération Zid » s’est accéléré après le retrait total du courant amazigh, qui accuse sa direction centrale de dévier des objectifs initiaux et de fonctionner selon des agendas occultes, sans lien avec les problèmes des jeunes ni les revendications sociales qui avaient motivé la naissance de ce mouvement.
Le communiqué diffusé par le courant amazigh de la région de Souss-Massa, le 15 octobre 2025, a agi comme un véritable constat de décès pour ce mouvement troublé, qui a tenté de tirer profit de certaines revendications légitimes pour réaliser d’autres objectifs malveillants et servir des intérêts extérieurs. Le courant amazigh a souligné que la direction de ce qui est connu comme « Génération Zid » était désormais manipulée depuis l’arrière des écrans par des personnes inconnues, devenant ainsi une façade numérique utilisée pour régler des comptes idéologiques et faire passer des messages hostiles à l’égard des institutions de l’État.
Le retrait du courant amazigh a révélé des vérités cachées. Le groupe qui prétendait représenter les jeunes et encourager le débat public s’est transformé, selon les membres sortants, en une « plateforme trompeuse » utilisée pour servir des objectifs obscurs, éloignés des préoccupations de la réalité marocaine. Des membres du mouvement ont affirmé que les décisions étaient imposées par des directives venant de l’étranger, et que ce qui se déroulait n’était plus un débat de jeunes, mais un processus d’infiltration soigneusement orchestré.
Ces déchirements successifs, notamment le retrait du courant amazigh, confirment que ce qui est nommé « mouvement Génération Zid » a atteint sa fin. Après avoir été exposée, la légitimité et la crédibilité de cette mouvement se sont volatilisées, ne laissant derrière elle qu’un nom dépourvu de base et de projet.