France : procès d’une femme algérienne accusée de viol et de meurtre d’une fillette de 12 ans.

France : procès d’une femme algérienne accusée de viol et de meurtre d’une fillette de 12 ans.

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Vendredi dernier, les sessions de procès de la citoyenne algérienne, Dahbia Benkirane, ont débuté devant la cour d’assises de Paris. Elle est accusée d’avoir tué, torturé et violé la fillette française Lola Davie, âgée de 12 ans, dans un crime qui a choqué l’opinion publique française en 2022 et qui est devenu un sujet politique tendu, exploité par l’extrême droite pour attaquer les migrants.

Le procès se poursuit jusqu’au 24 octobre et se concentre sur une question centrale : pourquoi a-t-elle tué Lola ?

Au cours de la première audience, le frère de la victime s’est adressé au tribunal en s’adressant à l’accusée : « Nous voulons que vous disiez la vérité devant nous et devant la France. » Dahbia Benkirane a répondu d’une voix faible : « Ce que j’ai fait est horrible, je le regrette. »

Le crime, qualifié par la presse française de « monstre dangereux », a provoqué une large onde de choc sociale et a rouvert un débat vif sur l’immigration et l’intégration. Des rapports médiatiques ont noté que la communauté algérienne est souvent dépeinte dans le discours public français comme l’une des plus impliquées dans la criminalité, alimentant une vague de haine et de généralisation contre les immigrants.

L’extrême droite a profité de cette affaire pour faire pression sur le gouvernement, l’accusant de laxisme envers les immigrants clandestins, d’autant plus que l’accusée avait reçu un ordre de quitter le territoire français un mois seulement avant le crime.

Par la suite, les tensions ont augmenté après l’apparition de graffitis racistes sur les murs d’une mosquée près de Bordeaux, portant des slogans tels que « Justice pour Lola » et « Vengeance nationale », ce qui a poussé les parents de l’enfant à publier un communiqué rejetant l’utilisation de leur tragédie dans le cadre de toute lutte politique.

Les enquêtes ont montré que l’enfant avait disparu après être rentrée de l’école jusqu’à l’immeuble où travaillait son père, avant que la police ne retrouve son corps dans une boîte recouverte d’une couverture. Les investigations ont révélé que l’accusée l’avait retenue et agressée avec violence dans l’appartement de sa sœur, en utilisant des objets tranchants, puis l’avait étranglée avec du ruban adhésif.

Avec le début des sessions de procès, la question demeure ouverte devant la justice française : qu’est-ce qui a poussé Dahbia Benkirane à commettre l’un des crimes les plus abominables de l’histoire moderne de France ?

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