Les universités marocaines commencent la nouvelle année académique dans un climat de tension croissante, suite à l’annonce de la Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESup) d’organiser une grève nationale de 48 heures les 6 et 7 octobre 2025, en protestation contre ce qu’ils qualifient de « manque de sérieux dans le dialogue » avec le ministère de l’Enseignement supérieur.
Cette décision fait suite à une réunion du bureau national du syndicat à Rabat le 29 septembre, où il a été confirmé que les dernières négociations avec le ministère n’avaient abouti à aucun résultat concret, et que le gouvernement semble opter pour « le dilatoire et l’imposition de ses décisions de manière unilatérale », sans véritable implication des enseignants-chercheurs.
Cette radicalisation survient dans un contexte de mécontentement croissant au sein de la communauté universitaire, où les enseignants réclament une révision de leur situation professionnelle, une amélioration de leurs conditions de travail, ainsi qu’une réforme complète du système éducatif.
Le syndicat a également appelé à organiser des rassemblements de protestation devant les présidences des universités dans plusieurs villes, afin d’accroître la mobilisation et de faire entendre la voix des enseignants auprès de l’opinion publique.
Cette grève représente un nouvel épisode dans le conflit entre le syndicat et le gouvernement, qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le début de l’année académique si les négociations ne reprennent pas de manière sérieuse.