Le Maroc présente son expérience en intelligence artificielle à Genève
La Réseau Unité pour le Développement en Mauritanie (RUDM) a organisé, mercredi au Palais des Nations à Genève, un séminaire parallèle sur le thème « Droits de l’homme et intelligence artificielle », à l’occasion de la 60e session du Conseil des droits de l’homme.
Cet événement a vu la participation d’environ une trentaine de personnes, dont plusieurs missions diplomatiques permanentes auprès de l’ONU, notamment celles d’Allemagne, du Luxembourg, du Rwanda, des Pays-Bas et de la Pologne, reflétant ainsi l’intérêt international croissant pour ce sujet.
L’intervention de l’imam Boucif, président de l’Association régionale des jeunes pionniers en économie et politique de la région Dakhla – Oued Edahab, a constitué un moment clé de cette rencontre. Il a mis en lumière l’expérience marocaine pionnière dans l’utilisation de l’intelligence artificielle au service du développement humain et de la garantie des droits fondamentaux, soulignant que les provinces du Sud, en particulier Dakhla et Laâyoune, sont devenues un terreau fertile pour des initiatives novatrices dans divers domaines.
Dans le secteur de la santé, des solutions numériques et de l’intelligence artificielle ont été intégrées pour améliorer le diagnostic précoce et la qualité des services de santé offerts aux citoyens. Quant au secteur de l’éducation, des initiatives ont été mises en œuvre visant à intégrer les technologies modernes dans les écoles et universités, contribuant ainsi à former une nouvelle génération de compétences qualifiées. Dans le domaine agricole, des techniques intelligentes ont été introduites pour la gestion des ressources en eau et le suivi de la qualité de production, permettant ainsi d’augmenter la productivité et de renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
De leur côté, les autres intervenants ont souligné que l’intelligence artificielle représente à la fois un défi et une opportunité, car elle peut contribuer à promouvoir la dignité humaine et le développement durable, sous réserve de mettre en place des cadres éthiques et une bonne gouvernance.
Les participants ont affirmé que le Maroc présente un modèle unique dans ce domaine, grâce à sa forte volonté politique, à sa stratégie intégrée en matière de développement et à ses projets innovants dans les provinces du Sud, qui sont devenues un véritable laboratoire pour des solutions numériques avant-gardistes.
En conclusion, les intervenants ont appelé la communauté internationale à tirer parti de l’expérience marocaine et à travailler ensemble pour s’assurer que l’intelligence artificielle reste au service de l’humanité, de la paix et de la justice sociale.