Le représentant américain accorde à l’Algérie un délai de 60 jours pour accepter l’autonomie au Sahara
Les développements s’accélèrent concernant le dossier du Sahara marocain, après que des sources médiatiques ont révélé que le représentant spécial américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Steve Witkoff, a accordé un délai de 60 jours à l’Algérie et au Polisario pour accepter la proposition d’autonomie présentée par le Maroc, considérée comme la seule solution réaliste pour mettre fin à ce conflit qui perdure depuis des décennies.
Witkoff a précisé dans des déclarations rapportées par des médias américains et européens que Washington « ne se contentera pas d’un rôle d’observateur » et qu’il s’efforce de promouvoir un accord régional global entre le Maroc et l’Algérie sous sa supervision directe, afin de rétablir la stabilité en Afrique du Nord.
Des sources diplomatiques à Washington ont confirmé que l’administration américaine envisage de prendre des « mesures politiques et économiques » contre toute partie qui entraverait le processus, en référence au régime algérien qui refuse jusqu’à présent de discuter de l’initiative marocaine d’autonomie, malgré le soutien croissant dont elle bénéficie de la part des puissances occidentales.
Les mêmes sources ont indiqué que le représentant américain a transmis à l’Algérie un message clair, à savoir que la poursuite de la situation actuelle « n’est plus acceptable » et que la communauté internationale tend à soutenir l’approche marocaine comme unique option pour mettre fin au conflit.
En revanche, les autorités algériennes n’ont émis aucun commentaire officiel, tandis que des médias proches du Polisario ont rapporté que « la pression américaine est une tentative d’imposer un règlement unilatéral », affirmant que toute solution « doit garantir le droit à l’autodétermination ».