Un responsable du ministère public a déclaré que les actes de dégradation, d’incendie et de violence, qui ont accompagné des manifestations non déclarées, n’ont rien à voir avec la liberté d’expression et constituent des actes criminels graves punis par le code pénal de lourdes peines d’emprisonnement.
Ahmed Wali Alami, président du pôle des poursuites publiques et du suivi de la mise en œuvre de la politique criminelle à la présidence du ministère public, a précisé dans un entretien avec l’agence Maroc-Hebdo que ces actes criminels, qui ont porté atteinte aux propriétés publiques et privées et causé des blessures aux personnes, sont passibles de peines de 10 à 20 ans de prison, pouvant aller jusqu’à 30 ans ou la réclusion à perpétuité dans certains cas aggravés.
Il a souligné que ces événements touchent directement à la sécurité et à la protection des citoyens et de leurs biens, affirmant que la loi doit être appliquée avec rigueur pour garantir la sécurité des citoyens et leur tranquillité.