Bounou distingue les accusations et Chouki les qualifie de diffamation et de désinformation.

Bounou distingue les accusations et Chouki les qualifie de diffamation et de désinformation.

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Boukhlif : les accusations de Bouano qualifiées de diffamatoires par Chouki

Le débat s’est intensifié au sein de la Chambre des représentants lors de la session plénière dédiée à l’examen de la première partie du projet de loi de finances pour l’année 2026. Ce brouhaha a été déclenché par la réponse de Mohammed Chouki, président du groupe du Rassemblement national des indépendants, aux déclarations d’Abdellah Bouano, président du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, qui avait évoqué des « marchés douteux » liés au secteur pharmaceutique.

Chouki a considéré que les affirmations de Bouano constituaient des « accusations graves », engendrant diffamation et désinformation pour l’opinion publique. Il a insisté sur le fait que le Maroc bénéficiait d’un système juridique complet régissant l’action du gouvernement et des acteurs économiques, imposant à tous le respect des règles de transparence et de conflits d’intérêts.

Le président du groupe des indépendants a également spécifié que le laboratoire pharmaceutique mentionné par Bouano « n’a aucun contrat avec le gouvernement actuel », en précisant que les deux précédents gouvernements du Parti de la justice et du développement avaient bien collaboré avec ce laboratoire. Chouki a ainsi souligné que les accusations portées contre le ministre de la Santé actuel étaient dénuées de fondement.

Dans la foulée, Chouki a affirmé qu’un consensus national existait sur la nécessité de garantir une offre médicamenteuse qui protège le pouvoir d’achat des citoyens et favorise une concurrence loyale. Il a souligné que le cadre législatif—compris les lois régissant le travail du gouvernement, des entreprises cotées et l’appel public à l’épargne—constitue un rempart essentiel pour protéger l’économie nationale et les consommateurs.

Chouki a également rappelé les efforts considérables déployés par le Maroc pour sortir de la « liste grise » du Groupe d’action financière liée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Il a précisé que cette avancée était le fruit de l’évolution des législations nationales et de l’engagement des institutions aux normes internationales, renforçant ainsi l’image financière du Maroc et sa capacité à attirer des investissements.

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