Chaque année, le 18 novembre, les Marocains hisseront le drapeau de l’indépendance bien haut, non seulement en mémoire d’un passé révolu, mais comme un renouvellement quotidien d’une volonté patriotique inébranlable. La fête de l’indépendance n’est pas une simple célébration, mais un symbole de résistance, de détermination et d’unité entre le roi et le peuple. Cette unité est permanente, le cœur battant du Maroc, écrite avec le sang des combattants et la foi du roi en la légitimité du peuple et en son droit à la liberté.
L’histoire de l’indépendance commence avec l’exil de Mohammed V et son retour triomphant en 1955. Ce n’était pas seulement une victoire politique contre le colonialisme, mais le reflet d’une volonté populaire et du savoir-faire d’un roi. Il n’y avait pas de séparation entre les deux pouvoirs ; le lien entre le roi et le peuple était total, main dans la main, cœur à cœur, pour arracher à la nation son indépendance et bâtir un nouvel État, fondé sur la souveraineté, la dignité et la liberté. Les Marocains, dans les montagnes, les villes et les exils, ont écrit une page de véritable lutte, affirmant que l’indépendance ne se donne pas, mais se conquiert, et que la souveraineté est un droit éternel qui ne se négocie pas.
Le règne de Hassan II, que Dieu ait son âme, fut une prolongation de ce projet historique. Son époque n’a pas seulement conservé les acquis de l’indépendance, mais a également tracé les bases de l’État marocain moderne. Pendant son règne, les institutions ont été établies, l’État a pris forme, et la puissance militaire, économique et diplomatique s’est renforcée. Hassan II a fait face aux tempêtes de la région, préservant le Maroc des coups d’État et des guerres, prouvant que l’indépendance n’est pas un événement passager, mais un processus continu nécessitant la force de l’État et la sagesse du leadership.
Aujourd’hui, sous la direction de Mohammed VI, le Maroc connaît une seconde phase d’indépendance ; celle de l’émancipation de la dépendance économique et de la vulnérabilité, de la stagnation entravant le développement du pays. Tout comme Mohammed V a libéré la terre, et Hassan II a édifié l’État, Mohammed VI libère aujourd’hui les potentiels du Maroc, forgeant une souveraineté au sens large : une souveraineté économique grâce aux industries stratégiques, une souveraineté énergétique via de grands projets, ainsi qu’une souveraineté aux niveaux sécuritaire, diplomatique et de développement, plaçant le citoyen au cœur des décisions.
De grands projets, des infrastructures modernes, des transformations économiques et sociales, tout cela atteste que le Maroc d’aujourd’hui est une force intégrée, une nation qui se lève par elle-même, et un trône qui se lie fortement au peuple dans une union indestructible.
Ainsi, la fête de l’indépendance n’est pas simplement un souvenir, mais une leçon vivante pour toutes les générations : la force du Maroc réside dans l’union de son peuple et de sa monarchie, dans la continuité de la construction et du renouvellement, et dans l’esprit du 18 novembre qui rappelle que l’indépendance n’est pas un instant historique unique, mais un voyage continu, un processus perpétuel qui se renouvelle chaque jour.



