Le gouvernement lance une nouvelle phase du programme « Tadrij » pour la qualification et l’emploi des jeunes dans l’agriculture et la pêche.

Le gouvernement lance une nouvelle phase du programme « Tadrij » pour la qualification et l’emploi des jeunes dans l’agriculture et la pêche.

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Dans le cadre de ses efforts pour qualifier les jeunes et les intégrer sur le marché du travail, le gouvernement a lancé une nouvelle phase du programme national “Tadrj”, visant à généraliser la formation en alternance dans les secteurs rural et côtier. Cela a été annoncé lors de la signature de deux nouvelles conventions pour le développement de ce type de formation dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche pour la période s’étalant de 2025 à 2030.

Les cérémonies de signature ont eu lieu hier, mardi 4 novembre 2025, à l’Institut Prince Sidi Mohammed des techniciens spécialisés en gestion et marketing agricole à Mohammédia, en présence de Ahmed Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, de Younes Skouri, ministre de l’Intégration économique, des petites entreprises et de l’emploi et des compétences, et de Zakia Driouch, secrétaire d’État chargée de la pêche maritime, ainsi que de plusieurs responsables, professionnels et partenaires régionaux.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des hautes instructions royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui ont fait de l’emploi des jeunes et de leur qualification l’un des axes principaux du nouveau modèle de développement. Elle reflète la vision royale visant à renforcer le capital humain dans les zones rurales et côtières et à créer une nouvelle génération de compétences capables de suivre les transformations économiques et sociales.

Le programme “Tadrj” repose sur un modèle de formation dual, combinant 20 % de formation théorique au sein des centres de formation professionnelle et 80 % de formation pratique dans des entreprises et des exploitations agricoles. Il vise à qualifier 17 000 jeunes par an, dont 15 000 dans le secteur agricole et entre 1 600 et 2 000 stagiaires dans le secteur de la pêche durant la période jusqu’en 2030.

Le gouvernement a alloué un budget de près de 375 millions de dirhams pour l’agriculture et 48 millions de dirhams pour la pêche afin de mettre en œuvre ce programme. L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) sera chargée du recrutement et de la sélection des stagiaires, ainsi que de les accompagner après leur formation pour garantir leur intégration professionnelle.

Dans le secteur agricole, le programme se concentre sur la formation de jeunes agriculteurs, techniciens et entrepreneurs dans les domaines de la production, de la transformation et de la valorisation agricole, avec un accent sur le développement des compétences pratiques et la promotion de l’intégration dans les chaînes de valeur agricoles. En ce qui concerne le secteur de la pêche, l’objectif de la formation est de moderniser les métiers maritimes et de préparer des compétences qualifiées dans les domaines de la sécurité maritime, de la qualité des produits et de la durabilité des ressources, en accord avec la stratégie nationale pour l’économie bleue.

Le programme s’appuie sur une pédagogie innovante intégrant la numérisation, les compétences vertes et les concepts de durabilité, en phase avec les transformations technologiques et environnementales que connaît le marché du travail. Il repose également sur une approche participative réunissant les acteurs institutionnels et professionnels, avec la création de comités nationaux et régionaux pour suivre l’implémentation du programme et évaluer ses résultats.

Le programme “Tadrj” est une composante essentielle de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale pour l’emploi, et constitue une étape clé dans la modernisation de la formation professionnelle dans le Royaume. Il est prévu qu’il contribue à la création d’opportunités d’emploi durables pour les jeunes, à renforcer la compétitivité de l’économie nationale, et à valoriser les ressources naturelles et humaines, traduisant ainsi la vision royale d’un Maroc renouvelé qui offre à sa jeunesse de véritables chances de construire leur avenir avec confiance et compétences.

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