Lefitit menace ceux impliqués dans le détournement des terres des collectivités territoriales et présente les résultats du développement et les programmes de réforme du monde rural.

Lefitit menace ceux impliqués dans le détournement des terres des collectivités territoriales et présente les résultats du développement et les programmes de réforme du monde rural.

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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a averti mercredi soir contre toute manipulation ou appropriation des terres des collectivités territoriales, affirmant que « quiconque s’empare d’une parcelle de terre ou détourne un dirham sera tenu responsable ». Il a souligné qu’il est « préférable de restituer ce qui a été pris de plein gré, sinon cela sera imposé ».

Ces déclarations ont été faites lors de la discussion du budget du ministère de l’Intérieur dans la Commission de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales de la Chambre des représentants, où il a exprimé fermement son intention d’ouvrir « des dossiers, même ceux datant de plusieurs années ». Il a précisé que le ministère « ira jusqu’au passé pour tenir responsables ceux qui ont manipulé les biens des collectivités territoriales, que ce soit à Casablanca ou dans toute autre ville ».

Abdelouafi Laftit a également salué l’intégrité de la majorité des élus locaux, affirmant que « beaucoup d’entre eux font preuve d’un patriotisme enviable et travaillent avec sincérité ». Cependant, il n’a pas caché son mécontentement concernant une « très petite frange » qui ne remplit pas son devoir envers la collectivité et les citoyens. Il a expliqué que certains élus « se dérobent à la défense des droits de la commune en justice ou négligent de percevoir ses revenus », créant ainsi des problèmes pour ceux qu’il a qualifiés d' »élus intègres ».

Le ministre a exhorté les élus à combattre ces pratiques au sein des conseils territoriaux, insistant sur le fait que « laisser faire ceux qui négligent les droits de la commune est une trahison de la confiance ».

Par ailleurs, il a dressé un bilan des programmes de développement du Maroc au cours des dernières années, confirmant que leur impact était « bien visible dans les villes, les villages et les zones reculées », notamment dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et des infrastructures rurales. Il a indiqué que « le Maroc est passé d’une situation difficile dans les années 90 à un taux d’électrification rurale approchant les 99 % », malgré quelques cas isolés en raison de difficultés géographiques et techniques.

Concernant l’approvisionnement en eau potable pour les zones rurales, le ministre a mentionné que « les défis étaient plus grands en raison de la nature du terrain et du nombre de douars dépassant 49 000 ». Il a souligné que la généralisation du service à tous les foyers reste un objectif difficile d’un point de vue technique et financier, en particulier pour le traitement des eaux usées et la gestion des eaux.

Laftit a considéré que le principal problème rencontré par ces programmes était « le manque de coordination entre les projets sectoriels », déclarant que « chaque région travaillait isolément des autres », ce qui a affecté l’efficacité générale du développement.

Il a conclu en disant que la nouvelle approche adoptée par le ministère repose aujourd’hui sur « l’écoute des citoyens sur le terrain, l’accueil de leurs suggestions et de leurs projets locaux, afin de garantir que le développement émane de la réalité et ne soit pas imposé par les bureaux centraux ».

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