Mouvement sans précédent au sein de l’Union Mondiale de Boxe (WB)

Mouvement sans précédent au sein de l’Union Mondiale de Boxe (WB)

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Par Aziz Fadili

Le week-end dernier a été marqué par une activité sans précédent dans le monde de la boxe, avec l’élection de l’ancien champion du monde Gennady Golovkin à la présidence de la Fédération mondiale de boxe (WB). Le Canadien Raban Ochi a été élu vice-président, tandis que l’Allemand Michael Müller et le Japonais Tatsuya Nakama ont obtenu des sièges au conseil exécutif.

Le choix de Raban Ochi reflète clairement les contours d’une nouvelle ère au sein de la fédération, une phase où l’influence des pays occidentaux, disposant d’une forte présence institutionnelle, revient au premier plan. Ces nations possèdent une vaste expérience en matière d’organisation et de capacité à collaborer avec les institutions gouvernementales et sportives simultanément.

L’élection de l’Allemand Michael Müller à un siège du conseil exécutif n’est pas le fruit du hasard. Historiquement, l’Allemagne figure parmi les fédérations les plus stables et les plus présentes dans les structures administratives internationales. L’entrée de Müller apporte au conseil une rigueur administrative européenne axée sur la transparence et la bonne gouvernance, ce qui indique le souhait de la WB de réorganiser ses affaires internes.

Quant au Japonais Tatsuya Nakama, il incarne l’école asiatique la plus disciplinée et avancée en termes d’infrastructure sportive. La présence de Nakama au sein du conseil signifie l’introduction d’une vision technique et organisationnelle forte, dans le but de développer les compétitions et de planifier le calendrier des événements.

Alors que la fédération réorganise son système et que le monde se positionne, la question du total absentéisme africain et arabe de cette scène se pose. Nos fédérations sont-elles devenues des entités symboliques sans lien avec les centres de décision ?

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