Le gouvernement brésilien a achevé ses négociations avec le Maroc concernant la sécurité sanitaire des produits agricoles, permettant ainsi au royaume de procéder à l’importation de foin brésilien utilisé comme aliment pour les animaux, comme l’a annoncé le ministère brésilien de l’Agriculture et de l’Élevage.
La source a confirmé que le Maroc, aux côtés de l’Irak et de Singapour, a accepté l’entrée du foin brésilien sur ses marchés, soulignant l’importance de cette culture pour soutenir les chaînes de production animale et garantir un approvisionnement régulier en aliments. Le ministère a ajouté que cet accord élargira les opportunités d’accès des produits agricoles brésiliens aux marchés en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.
Le ministère a également indiqué que les exportations du Brésil vers ces trois pays ont atteint 3,8 milliards de dollars à la fin de l’année dernière, l’Irak se classant en tête des importateurs avec 1,78 milliard de dollars. Avec l’approbation de ces pays, le nombre de marchés étrangers ouverts aux produits agricoles brésiliens s’élève à 525 depuis 2023, résultant d’une collaboration étroite entre le ministère de l’Agriculture et le ministère des Affaires étrangères brésilien pour renforcer la présence du secteur agricole sur la scène internationale.
Par ailleurs, l’Argentine a accepté d’importer des bulbes d’oignon brésiliens, avec un total de plus de 1,5 milliard de dollars d’importations de produits agricoles brésiliens, incluant le cacao, le café et la viande.
Nabil Dghoughi, ambassadeur du Maroc à Brasilia, avait précédemment confirmé les grandes opportunités de coopération agricole entre les deux pays, appelant à des partenariats entre les entreprises de technologie agricole au Brésil et au Maroc.
Le gouvernement brésilien a également exprimé son souhait de renforcer les échanges commerciaux avec le Maroc et d’ouvrir ses marchés aux produits brésiliens, en révisant certaines taxes douanières sur les importations de viande bovine, dans le cadre d’efforts visant à garantir la durabilité des approvisionnements alimentaires.
Concernant les importations de viande, le Maroc a déjà attribué un quota de 20 000 tonnes de viande bovine et caprine brésilienne, en les exonérant de la taxe sur la valeur ajoutée, pour répondre à la demande locale et faire face aux conséquences de la sécheresse sur le secteur de la viande. Des données récentes indiquent qu’un nouveau lot d’environ 280 000 têtes importées est en route vers le Maroc, contribuant à maintenir la stabilité des prix de la viande sur les grandes places de marché, grâce à une dépendance accrue vis-à-vis du marché brésilien.



