Le ministère israélien de la Défense a annoncé, ce mardi, avoir mené une opération de précision qui a abouti à l’assassinat du chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Ali Shadmani, lors d’une frappe aérienne ciblée sur une installation habitée au cœur de Téhéran, selon des informations diffusées par des sources médiatiques.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichai Adraee, a confirmé que « l’Armée de défense d’Israël a éliminé pour la deuxième fois le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le haut commandant militaire du régime iranien, Ali Shadmani », considérant que cette opération représente « une frappe stratégique majeure contre l’infrastructure militaire iranienne ».
Le général Shadmani était reconnu comme l’un des plus proches collaborateurs du guide suprême iranien, Ali Khamenei, et avait été nommé à ce poste seulement quatre jours auparavant, succédant au général Gholam Ali Rashid, également tué lors d’une attaque israélienne ciblant la capitale iranienne dans la nuit de vendredi dernier.
Auparavant, Shadmani avait dirigé le quartier général « Khatam al-Anbiya », et avait occupé le poste de vice-président des états-majors généraux des forces armées. Il était réputé être l’un des principaux architectes des plans militaires iraniens, tant offensifs que défensifs.
Cette opération s’inscrit dans une dynamique d’escalade orchestrée par Israël contre les dirigeants militaires et scientifiques iraniens, les récentes frappes ayant également ciblé le commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, et le chef d’état-major, Mohammad Bagheri, ainsi que deux éminents scientifiques nucléaires.