La mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO) a effectué, vendredi soir, une visite sur le terrain des sites de tomber des projectiles ayant frappé les environs de la ville de Smara, suite à une attaque qui a provoqué un état de vigilance sécuritaire et militaire dans la région.
Accompagnée d’unités des forces armées royales, cette visite a couvert quatre sites touchés par les obus, dont un à proximité d’une caserne de la MINURSO elle-même, ce qui a été évalué par des sources sur le terrain comme une grave violation de l’accord de cessez-le-feu.
Des sources informées ont précisé que les experts militaires de la mission onusienne ont commencé à documenter l’attaque en identifiant la nature des projectiles, leur lieu de tir et la direction de leur explosion, dans le cadre d’un rapport technique détaillé qui sera soumis au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Cette démarche intervient à un moment où les violations par le mouvement « polisario » des résolutions du Conseil de sécurité se multiplient, en réponse à des demandes croissantes du Maroc et de la communauté internationale pour reclasser ce groupe en tant qu’entité armée menaçant la stabilité régionale.
L’attaque ciblant les environs de Smara, avec des projectiles tombant près d’une caserne de la MINURSO, renforce les appels à classifier le mouvement polisario comme organisation terroriste. Cibler des zones peuplées et des installations internationales démontre que le polisario est une entité armée adoptant des méthodes de milice, en dehors du cadre du droit international.