Trois morts dans le crash d’un hélicoptère à Mogadiscio

Trois morts dans le crash d’un hélicoptère à Mogadiscio

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Trois personnes au moins ont été tuées dans le crash d’un hélicoptère de l’Union africaine, qui transportait huit personnes, mercredi à l’aéroport de la capitale somalienne, Mogadiscio, selon des informations fournies par la police et des témoins à l’agence France-Presse.

L’appareil appartenait à la Mission de l’Union africaine pour le soutien et la stabilisation en Somalie (AMISOM), en charge de lutter contre le groupe armé Al-Shaabab, lié à Al-Qaïda.

AMISOM a déclaré que l’hélicoptère, opéré par la brigade ougandaise, s’était « écrasé » lors de son atterrissage à l’aéroport international Aden-Adde de Mogadiscio mercredi matin, après avoir décollé de la base aérienne militaire de Balidogle, située à environ 90 kilomètres de la capitale.

AMISOM a précisé que « trois des huit passagers de l’hélicoptère ont été secourus et transportés » vers un hôpital de la mission, sans fournir de détails sur la gravité de leurs blessures.

La même source a indiqué qu’un certain nombre de personnes avaient été extraites du site de l’accident, dont trois étaient décédées.

Elle a également ajouté que les opérations de recherche et de sauvetage étaient en cours pour extraire les passagers restants et l’équipage de l’hélicoptère.

Un témoin, Mohamed Barrah, qui se trouvait à l’aéroport au moment de l’accident, a déclaré à l’agence France-Presse que certains des occupants de l’appareil avaient été tués, « mais je ne peux pas donner de nombre précis ».

Il a ajouté que des ambulances et des camions de pompiers s’étaient précipités sur les lieux où de la fumée et des flammes étaient visibles.

L’Autorité de l’aviation civile a informé les journalistes qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

Elle a également confirmé que les vols à l’aéroport se poursuivaient normalement malgré cet incident.

Les récentes attaques soulèvent des inquiétudes quant à une résurgence de l’activité jihadiste dans ce pays de la Corne de l’Afrique, en particulier alors que la mission de l’Union africaine fait face à des pénuries de troupes et de ressources financières.

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