Dans un geste humanitaire largement salué, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a décidé de prendre en charge intégralement le traitement de la petite Firdaws Bousserfan, atteinte d’une maladie rare connue médicalement sous le nom de « déficit immunitaire primitif », en lui fournissant l’immunoglobuline nécessaire, d’un coût de 16 950 dirhams.
Cette intervention officielle survient après une aggravation de l’état de santé de l’enfant, issue d’une famille pauvre de la commune d’Ajlammous dans les Hauts-Atlas, dans la province de Khénifra. Elle a longtemps souffert dans le silence, faute de ressources suffisantes pour garantir son traitement. Sa maladie a affaibli son système immunitaire, la rendant vulnérable aux infections sans défense.
La réponse gouvernementale a été déclenchée par les appels émouvants de sa famille, parvenus jusqu’au parlement grâce à la députée Saadia Ammhzon, qui a adressé une demande urgente au ministre de la Santé, Ameen Tehrawi, appelant à une action pour sauver la vie de cette enfant « izyanie », en référence à son appartenance amazighe montagnarde.
La députée, membre du Parti du Rassemblement national des indépendants, a requis dans son appel une solution définitive pour la situation de l’enfant, avec un approvisionnement régulier en médicaments originaux et un soutien social immédiat pour sa famille. Elle a également plaidé pour la création d’un mécanisme national dédié aux maladies rares, garantissant des interventions urgentes et gratuites dans de telles situations, notamment chez les enfants vivant dans des zones reculées et marginalisées, afin de promouvoir le principe de justice sanitaire et territoriale.