Nouveau cadre juridique pour renforcer la position des produits locaux sur le marché.

Nouveau cadre juridique pour renforcer la position des produits locaux sur le marché.

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Le Bureau marocain de la propriété industrielle et commerciale, en partenariat avec le ministère de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, a lancé une nouvelle initiative visant à réduire les frais d’enregistrement des marques de produits locaux, avec un soutien direct de l’État. Cette démarche stratégique vise à rendre ce service accessible aux artisans et aux professionnels, leur permettant de bénéficier d’une protection juridique efficace pour leurs marques et d’améliorer leur compétitivité tant sur le marché national qu’international.

Lors de sa participation à la cinquième édition du Forum national de l’économie sociale et solidaire, qui s’est tenu à Ben Guerir sous le thème « Économie sociale et solidaire et développement local : vers une nouvelle dynamique d’alignement des politiques publiques », Lahcen Saadi, secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, a affirmé que cette mesure n’est pas un simple assouplissement administratif, mais un choix stratégique pour valoriser le produit local et élargir le champ d’application des mécanismes de protection juridique, notamment en faveur des coopératives et des petites entreprises.

Les professionnels ont souligné, durant le forum, la nécessité de faciliter l’accès à la marque de qualité, affirmant que la commercialisation et la protection des produits constituent un défi quotidien pour les acteurs du secteur des produits artisanaux et naturels. Cette demande a suscité une réaction immédiate de la part du ministre Saadi, qui a insisté sur le fait que la valorisation des produits locaux ne peut être achevée sans un cadre légal qui préserve leur authenticité et garantit leur durabilité.

L’événement a également été marqué par l’annonce de l’intégration de la « blousa oujdia » dans le parcours de formation en alternance, une étape destinée à transmettre les compétences aux nouvelles générations et à garantir la pérennité de ce patrimoine culturel face aux transformations sociales. De plus, il a été confirmé que le « silham oujdi » serait inclus dans les initiatives de préservation et de documentation des costumes traditionnels marocains, en tant que partie intégrante du capital culturel national.

Ces initiatives témoignent clairement de la volonté des autorités de renforcer le lien entre la protection juridique, la formation professionnelle et la préservation du patrimoine, de manière à permettre aux artisans de jouer un rôle plus important dans l’économie nationale et de mettre en lumière la diversité et la richesse des produits marocains sur la scène internationale.

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