Le ministre Abdelhamid Qiyouh annonce des mesures nouvelles pour réguler l’utilisation des trottinettes et renforcer la sécurité routière
Le gouvernement marocain a commencé à prendre des mesures nouvelles pour organiser l’utilisation des vélos électriques et des trottinettes, dans le cadre d’une révision complète du Code de la route, comme l’a annoncé Abdelhamid Qiyouh, ministre des Transports et de la Logistique.
Lors d’une séance de questions orales au Conseil des conseillers, le ministre a affirmé que le ministère avait élaboré un arsenal juridique clair pour réglementer l’utilisation de ces véhicules, en établissant des critères de contraventions liés à la vitesse, en imposant le port du casque et du gilet réfléchissant, ainsi qu’en fixant des règles de conduite de jour comme de nuit.
Qiyouh a révélé des mesures parallèles, notamment l’interdiction de l’utilisation des écouteurs lors de la conduite d’une trottinette, en raison des dangers que cela représente pour la sécurité des conducteurs et des usagers de la route, en raison de la difficulté à entendre les klaxons des voitures.
Le ministre a mis en avant les transformations sociales et technologiques que le pays a connues, précisant que ces véhicules n’existaient pas il y a quinze ans et que le secteur de la livraison, qui en dépend beaucoup, était limité. Il a souligné que cette catégorie est considérée comme vulnérable et présente un taux élevé d’accidents, notamment dans les grandes villes comme Marrakech, où un grand nombre de jeunes blessés ont été enregistrés à l’hôpital Ibn Tofail.
Il y a deux semaines, le ministre a présenté un projet de décret lors du conseil de gouvernement, qui inclut la définition de « véhicule de mobilité personnelle à moteur », imposant qu’il soit équipé d’un éclairage avant et arrière, afin d’améliorer la sécurité routière.
Qiyouh a indiqué que ce type de vélos n’est actuellement soumis à aucun cadre juridique permettant de sanctionner leurs utilisateurs, ce qui met en lumière un vide législatif que le gouvernement cherche à combler par un nouveau projet de loi visant à préciser les conditions d’utilisation, les zones autorisées et celles interdites.
Le ministre a conclu son intervention en affirmant que le gouvernement a pris des mesures audacieuses pour suivre l’évolution technologique en préparant un cadre législatif régissant l’utilisation de ces moyens qui sont devenus partie intégrante de la vie quotidienne dans les espaces urbains marocains.