Le parlement français se dirige vers une discussion sur un nouveau projet de loi visant à abroger les accords de 1968 et de 2013, qui accordent des privilèges exceptionnels aux Algériens, qu’ils résident en France ou souhaitent s’y installer.
Ce projet a été proposé par le député de droite radicale Éric Ciotti, qui estime que ces accords sont inéquitables, affirmant que la France n’en tire pas d’avantages, surtout dans le contexte où l’Algérie refuse de collaborer avec son gouvernement concernant le renvoi des migrants algériens en situation irrégulière.
Cette proposition critique les avantages et les facilités dont bénéficient les migrants algériens comparativement aux autres nationalités, notamment le droit de rester en France pendant dix ans après une année de mariage avec un(e) Français(e), sans oublier la procédure facilitée de regroupement familial que la droite radicale considère comme « une porte ouverte à l’immigration ».
Le député français a appelé à une réaction ferme de l’État, réclamant l’adoption de mesures strictes, telles que l’arrêt des visas et le gel de la coopération bilatérale, afin de bâtir une nouvelle politique migratoire.