Le gouvernement malien a annoncé, le soir du dimanche 3 août, la libération de quatre chauffeurs marocains enlevés le 18 janvier 2025 dans le nord-est du Burkina Faso, près de la frontière avec le Niger, par le groupe « État islamique au Sahel », la branche régionale de l’organisation « Daesh ».
Cette opération, qui a mis fin à sept mois de détention, est le fruit d’une coordination directe entre la Direction générale des études et documents marocains (DGED) et l’Agence nationale de la sécurité d’État du Mali, selon un communiqué officiel diffusé par la télévision malienne.
La DGED a mené dès les premières heures du rapt une série d’enquêtes minutieuses et a suivi le dossier avec un haut niveau de professionnalisme, permettant ainsi d’identifier le groupe de ravisseurs et le lieu de détention, tout en coordonnant en permanence les efforts de sécurité avec les autorités maliennes.
Les sources officielles maliennes ont confirmé que le succès de la libération des chauffeurs résultait de ce qu’elles ont qualifié « d’insistance et d’efficacité » qui ont caractérisé l’action des services marocains, soulignant que la coopération sécuritaire avec Rabat a été déterminante pour clore ce dossier sans pertes.
Le communiqué n’a pas révélé de détails précis sur les circonstances de la libération ni si une opération de terrain a été exécutée, mais a mis en avant que les quatre chauffeurs ont été libérés en bonne santé et sont actuellement sous la surveillance médicale et sécuritaire nécessaire.
L’intervention marocaine dans ce dossier confirme une nouvelle fois l’efficacité du système de renseignement marocain dans la gestion des crises transfrontalières, notamment dans une région du Sahel qui connaît une activité croissante des groupes extrémistes.