Aml al-Fallāḥ : Le gouvernement progresse de 76 % dans l’exécution de la stratégie nationale de lutte contre la corruption
Aml al-Fallāḥ, la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a annoncé que le taux d’achèvement des projets de la stratégie nationale de lutte contre la corruption 2016-2025 a atteint environ 76 %, avec l’activation de la plateforme nationale des plaintes, qui a impliqué 1744 administrations publiques. Elle a également affirmé la poursuite par le gouvernement des mesures décidées pour lutter contre la corruption.
La responsable gouvernementale a expliqué que de nombreux secteurs ont continué à mettre en œuvre les projets programmés dans le cadre de cette stratégie, reconnaissant l’importance de leur rôle dans la réalisation du développement économique et de l’élévation sociale. Elle a souligné que les engagements internationaux du Maroc, dans le cadre des conventions des Nations Unies, arabes et africaines contre la corruption, engendrent des responsabilités qu’il est impératif de respecter.
Al-Fallāḥ a ajouté que son ministère, en tant que secrétariat permanent de la commission nationale de lutte contre la corruption, a suivi la réalisation des différents projets, y compris la préparation du rapport récapitulatif pour la période 2019-2024, le lancement de programmes pour améliorer l’accueil dans les administrations, et l’augmentation du nombre de services administratifs numériques à plus de 600, en plus du renforcement des mécanismes de réception des plaintes et de l’établissement d’une ligne directe pour signaler les actes de corruption.
La ministre a également mis en avant d’autres réalisations, telles que la réduction de l’intervention humaine dans les marchés publics, l’adoption d’un code de déontologie judiciaire, la mise en place d’un système de valorisation des entreprises obtenant un certificat de responsabilité sociale dans les marchés publics, ainsi que la promulgation de lois importantes comme la charte des services publics, la simplification des procédures administratives via la plateforme « Idarati », la loi sur le droit d’accès à l’information, et la loi sur l’instance nationale d’intégrité.
Elle a révélé l’existence de projets de lois en cours de ratification, y compris le projet de prévention des conflits d’intérêts, le projet de déclaration obligatoire de patrimoine, le projet de protection des employés dénonçant la corruption, et le projet de code général des valeurs et de l’éthique des fonctionnaires publics. De plus, le Maroc a adhéré aux indicateurs d’intégrité de l’Organisation de coopération et de développement économiques, permettant de comparer ses performances avec celles d’autres pays et de déterminer les meilleures pratiques.