Hanaoui… La voix de l’Iran émergeant d’un environnement de débauche

Hanaoui… La voix de l’Iran émergeant d’un environnement de débauche

- in Société

Hannawi… La voix de l’Iran émergeant d’un environnement de débauche

Aziz Hannawi, dirigeant du Parti de la justice et du développement, a franchi toutes les limites dans ses récentes publications. Il ne s’est pas contenté de s’attaquer aux dirigeants arabes, mais il a aussi critiqué son propre pays, le Maroc, en employant un langage injurieux et dégradant, véhiculant des messages clairs de loyauté envers des groupes extérieurs, notamment l’Iran et le Qatar. Ce que fait Hannawi n’est pas une opinion personnelle, mais l’exécution d’instructions qui vont à l’encontre des intérêts de son pays et nuisent à l’image du Maroc tant sur le plan interne qu’externe.

Ce qui est à la fois surprenant et frustrant, c’est le silence de son parti. Le Parti de la justice et du développement, censé représenter les valeurs nationales et protéger l’image du Maroc, semble se contenter d’ignorer ses sorties répétées. Ce silence n’est pas moins dangereux que le discours de Hannawi lui-même : il lui confère une légitimité implicite et laisse le public se demander si le parti est devenu un simple outil pour faire passer des agendas étrangers.

Le style de Hannawi dans ses publications reflète son environnement social, un milieu où les lignées se mélangent et où des relations et pratiques sociales dégradantes sont courantes. Le ton moqueur, l’attaque des symboles et la confusion entre politique et déclarations provocatrices sont autant de reflets de cette arrière-plan, qui n’a pas inculqué le sens du patriotisme ni le respect des symboles nationaux.

Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas simplement une sortie politique, mais une tentative organisée de ternir l’image du Maroc et de nuire à son rôle dans le monde arabe. La loyauté de Hannawi envers des groupes étrangers au détriment de son propre pays le transforme en un modèle politique dangereux et représente une leçon frappante pour ceux qui pensent que l’appartenance à un parti peut justifier le manque de loyauté nationale.

Le patriotisme n’est pas de simples slogans, et la loyauté ne se résume pas à des mots. Le patriotisme se manifeste par des actions, et la loyauté se mesure par les comportements quotidiens, par la capacité à placer les intérêts du pays au-dessus de tout engagement extérieur. Le silence du Parti de la justice et du développement aujourd’hui reflète une acceptation implicite de ces dérapages, laissant le public marocain face à une réalité douloureuse : un dirigeant d’un parti qui les représente a choisi la loyauté à l’extérieur plutôt qu’envers sa patrie.

Si le silence perdure, chaque discours futur de Hannawi deviendra une référence implicite, et les messages nuisibles à son pays continueront sans aucun frein. Le Maroc a besoin d’un parti qui résiste à de telles pratiques, plutôt que de les ignorer et d’accorder un blanc-seing officiel à leur légitimité.

Loading

You may also like

Le Maroc renforce ses chances dans le CHAN : le sort de la qualification se joue face à la République Démocratique du Congo.

Le Maroc ravive ses chances dans le « Chan »…