ANME- Quand Le Monde renie son propre héritage

ANME- Quand Le Monde renie son propre héritage

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Le 27 août 2025, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs a élevé la voix pour dénoncer une dérive inquiétante : la publication par le quotidien français Le Monde d’une série d’articles dirigés contre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et contre l’institution monarchique marocaine.

Ce qui fut jadis présenté comme une enquête n’a, en réalité, que les apparences du journalisme. Le fond n’est qu’un tissu de ragots, une succession d’anecdotes inventées, une mise en récit qui trahit moins la recherche de la vérité que l’obsession de nuire.

Ainsi, ce qui se veut investigation s’avère propagande, et ce qui se proclame exercice critique se révèle simple règlement de comptes.

Le communiqué de l’ANME, dans sa fermeté, pointe l’évidence : la ligne franchie par Le Monde n’est pas celle d’une presse audacieuse, mais d’une rédaction en perte de repères, prête à sacrifier son propre prestige pour satisfaire un agenda hostile. Car il ne s’agit plus de raconter le réel mais de l’altérer, de substituer à la rigueur de la preuve le bruit des insinuations, de troquer la parole vérifiée pour le récit fabriqué. Ce choix, qui laissera une tache indélébile dans l’histoire du journal, témoigne d’une rupture avec l’héritage d’exigence qui faisait sa grandeur.

L’attaque n’est pas neutre, car viser la monarchie, c’est s’en prendre au socle de la Nation marocaine, à ce ciment qui unit le peuple dans son histoire, ses luttes et ses espérances. Il y a derrière ces lignes une intention politique qui dépasse le cadre journalistique : celle de miner l’image du Maroc, de fissurer l’édifice de confiance qui relie le Roi à son peuple, et de fragiliser une institution dont la permanence constitue, aux yeux de tous, la garantie de stabilité. Mais, à travers cette tentative, c’est la stratégie même de l’influence informationnelle qui se dévoile : un effort concerté pour imposer un récit étranger, fabriqué de toutes pièces, dans l’espoir qu’il devienne réalité par simple répétition.

Face à ces dérives, la riposte marocaine s’ancre dans la dignité et la vérité. Les journalistes réunis au sein de l’ANME rappellent qu’ils disposent de leurs propres sources, solides et crédibles, y compris au cœur de l’institution monarchique, et que celles-ci démentent catégoriquement chaque fait et chaque anecdote rapportés par Le Monde. Là où certains s’enfoncent dans la fiction, d’autres opposent la rigueur de l’expérience et la force de l’évidence. Et cette clarté met à nu l’imposture : derrière la façade de l’investigation, il n’y a qu’une opération de manipulation, pauvre en substance et riche en intentions cachées.
Il est des moments où l’Histoire rattrape les institutions, y compris celles de la presse. Le Monde, qui s’était érigé en référence internationale, porte désormais la marque de son propre reniement.

Le Maroc, lui, sort de cette épreuve plus conscient que jamais des batailles invisibles qui se jouent dans le champ médiatique mondial. Car la guerre de l’information est bien là : une lutte où chaque mot est une arme, où chaque silence est un aveu, où la souveraineté des nations se défend aussi par la vigilance narrative. Et dans cette bataille, le Royaume a montré qu’il ne se laissera ni intimider, ni réduire au silence, ni trahir par des récits importés.

 

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