NAJIBA JALAL/
Au fil des semaines, la prétendue « cellule putschiste » qui avait ciblé le Maroc révèle son vrai visage : celui d’un attelage hétéroclite d’escrocs, de faux lanceurs d’alerte et de mercenaires de la désinformation, dont la nervosité trahit désormais la panique.
Mehdi Hijaoui, un ex-agent raté reconverti en escroc
Contrairement à l’image que ses relais tentent de lui coller, Mehdi Hijaoui n’a jamais été un youtubeur engagé. Son parcours est tout autre : un bref passage à la DGED, dont il a gardé davantage de rancunes que de mérites, avant de fuir le Maroc en se posant en victime prétendument persécutée par ses supérieurs. En réalité, Hijaoui s’est surtout illustré comme un escroc d’envergure internationale, rattrapé par de multiples plaintes déposées par des investisseurs français et marocains qui ont été ses victimes. Derrière sa posture de dissident de circonstance, se cache un opportuniste qui recycle ses déboires personnels en campagne contre le Royaume.
Hicham Jerando, faux lanceur d’alerte et vrai mercenaire
Autre figure de cette galaxie, Hicham Jerando, qui s’était autoproclamé « lanceur d’alerte ». La justice canadienne en a décidé autrement : ses campagnes n’étaient rien d’autre que des opérations de diffamation rémunérées. Derrière l’étiquette « droits de l’homme » se cachait en réalité un service commandé, destiné à alimenter une machine de propagande anti-marocaine.
Les révélations explosives des audios
Mais le coup le plus rude à cette cellule est venu de l’intérieur. Un membre actif a été démasqué par des enregistrements audio dans lesquels il dictait mot pour mot la stratégie de communication et les récits à diffuser aux youtubeurs recrutés pour l’opération. Ces fuites sonores ont mis à nu la mécanique bien huilée de manipulation et, surtout, la dépendance de la cellule à un storytelling artificiel. il s’agit de Houcine Mejdoubi.
L’artillerie lourde : Ali Lmrabet en pompier de service
Pris de court, les commanditaires ont sorti leur « artillerie lourde ». C’est Ali Lmrabet qui a été dépêché pour tenter de désamorcer la crise en contestant l’authenticité des audios. Une manœuvre classique de contre-feu : semer le doute, occuper le terrain médiatique, détourner l’attention. Mais l’effet recherché n’est pas au rendez-vous ; au contraire, cette défense précipitée illustre davantage la fébrilité qui règne dans le camp des instigateurs.
Une presse française sous influence ?
La question qui demeure est simple : jusqu’à quand une partie de la presse française, souvent complaisante vis-à-vis de ces pseudo-dissidents, fermera-t-elle les yeux ? En relayant sans vérification leurs accusations, certains médias ont contribué à donner du crédit à une opération qui n’était, au fond, qu’une entreprise d’escroquerie et de manipulation.
Le temps est venu soit de présenter des excuses aux Marocains, soit au minimum de faire le travail journalistique de base : enquêter, croiser les sources et publier la vérité. Le Maroc n’a rien à craindre de la transparence ; ce sont ses détracteurs qui, à force de mensonges et de dissimulations, voient leur édifice s’effondrer sous leurs propres contradictions.