La Trésorerie générale du Royaume a annoncé que le déficit budgétaire a atteint 54,1 milliards de dirhams à la fin du mois d’août 2025, contre 32,9 milliards de dirhams au cours de la même période de l’année 2024. Ce déficit comprend un solde négatif de 2,5 milliards de dirhams dans les comptes spéciaux de la trésorerie, ainsi qu’un solde négatif de 1,4 milliard de dirhams dans les comptes des établissements publics gérés de manière indépendante.
Les recettes ordinaires totales ont augmenté de 18,7 % pour atteindre 271,7 milliards de dirhams, tandis que les dépenses ordinaires exécutées se sont élevées à 252 milliards de dirhams, générant ainsi un excédent ordinaire de 19,7 milliards de dirhams. Cette hausse des recettes est attribuée à une augmentation des impôts directs, des droits de douane, des impôts indirects, des frais d’enregistrement et de timbre, ainsi qu’à des revenus non fiscaux.
En revanche, les dépenses du budget général ont atteint 360,2 milliards de dirhams jusqu’à la fin d’août, enregistrant une augmentation de 6,7 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cela est dû à l’augmentation des dépenses de fonctionnement et d’investissement, ainsi qu’à la diminution du coût de la dette budgétaire.
Le service des intérêts de la dette s’est chiffré à 33,8 milliards de dirhams, résultant de l’augmentation des intérêts de la dette intérieure à 27,6 milliards de dirhams, tandis que les intérêts de la dette extérieure ont diminué à 6,2 milliards de dirhams.
D’autre part, les engagements en matière de dépenses ont atteint 574,8 milliards de dirhams, avec un taux d’engagement de 59 % contre 63 % au cours de la même période de l’année 2024, tandis que le taux de performance des engagements s’élevait à 86 %.
Les recettes des comptes spéciaux de la trésorerie ont atteint 132,7 milliards de dirhams, dont 20,5 milliards de dirhams ont été transférés du budget de l’État, tandis que les dépenses ont totalisé 135,2 milliards de dirhams, dont 4 milliards de dirhams étaient consacrés aux remboursements et aux compensations fiscales.
Les établissements publics gérés de manière indépendante ont réalisé des recettes de 2,07 milliards de dirhams, en hausse de 30,1 %, tandis que leurs dépenses se sont élevées à 975 millions de dirhams.
En raison d’un besoin de financement de 75,6 milliards de dirhams et de l’enregistrement de flux financiers positifs de 25,5 milliards de dirhams provenant de financements externes, la trésorerie a eu recours à un financement intérieur pour couvrir un montant de 50,2 milliards de dirhams.