Le Premier ministre Aziz Akhannouch, lors de sa participation à la cinquième étape de la tournée nationale de communication du Parti de la Réunion nationale des libertés « Parcours des réalisations » dans la région de Marrakech-Safi, a affirmé que les réformes entreprises par le gouvernement dans le secteur de la santé ne se limitaient plus aux documents et aux lois, mais qu’elles étaient désormais ressenties directement par les citoyens sur le terrain.
Akhannouch a expliqué que les efforts du gouvernement s’étaient concentrés sur l’augmentation des budgets et la modernisation du cadre légal, soulignant qu’un certain nombre d’hôpitaux universitaires ouvriront leurs portes cette année, tandis que d’autres devraient y être intégrés l’année prochaine pour couvrir toutes les régions du royaume.
Il a mentionné que le processus de réforme incluait la création de groupes de santé territoriaux, avec un premier lancement dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, prévu pour être étendu aux autres régions. Ces groupes disposeront de ressources spécifiques et d’une autonomie décisionnelle, ce qui renforcera le système de santé.
En revanche, le chef du gouvernement a reconnu l’existence de difficultés accumulées, qu’il a qualifiées de « grand héritage » dont souffre le secteur. Il a dit comprendre les revendications de certaines voix qui souhaitent des solutions immédiates et globales, mais a insisté sur l’engagement du gouvernement à répondre à ces défis de manière progressive en fonction des ressources disponibles.
Akhannouch a également félicité le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Ameen Al-Tahraoui, pour ses visites de terrain récentes dans plusieurs hôpitaux, confirmant que ces visites avaient permis d’évaluer de près les contraintes quotidiennes auxquelles sont confrontés les citoyens, nécessitant une intervention efficace des administrations centrales et locales.
Il n’a pas manqué de remercier les femmes et les hommes de la santé pour leurs sacrifices et leurs rôles vitaux, tout en appelant à leur fournir les ressources nécessaires pour accomplir leurs missions de manière optimale. Cependant, il a également averti qu’une petite frange de professionnels du secteur ne respecte pas leurs obligations, malgré le serment qu’ils ont prêté à la fin de leurs études, ce qui nécessite des mesures fermes à leur encontre.
Pour conclure, Akhannouch a affirmé qu’il ne permettrait pas l’épuisement des médecins du secteur public vers d’autres secteurs au détriment des intérêts des citoyens, en soulignant que le ministre de la Santé a reçu des instructions claires pour intervenir en cas de besoin et garantir le respect de la loi dans ce domaine.